"Dans le village de Gyongyospata, dirigé par un maire du parti d'extrême droite Jobbik, la minorité rom vit dans la peur. Au printemps 2011, les milices d'extrême droite rôdaient dans le village. Elles apparaissent toujours, mais plus discrètement.
Reportage.
« Tu peux me prendre en photo ? Tu me trouves assez belle ? »
Dans un long couloir sombre, Elvira se recoiffe devant un miroir à pied, puis prend la pose, en riant. Son père, un bon vivant d'une soixantaine d'années la regarde, en chantant Joe Dassin puis pérore sur Nicolas Sarkozy, dont le village familial est situé à 30 km de là. Sa façon d'accueillir ses visiteurs français. A côté, dans une cuisine enfumée, une dizaine de roms discutent sérieusement, tandis que des personnes viennent et partent par petits groupes, comme dans une maison d'associations. Nous sommes pourtant chez des particuliers, les Farkas, une famille qui représente la minorité rom de Gyöngyöspata, une bourgade de 2850 habitants (dont 450 roms), coupée en deux." La suite sur bakchich.info
mardi 14 février 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.