"Grand entretien - Imre Kertész, écrivain hongrois, Prix Nobel 2002
Il reçoit en chaussons, appuyé sur sa canne, et prévient non sans humour : "Une des conséquences de mes médications n'est pas que je sois mort, comme on aurait pu s'y attendre, mais que je cherche mes mots." Premier Prix Nobel hongrois de littérature en 2002, Imre Kertész est l'auteur d'Etre sans destin, Le Chercheur de traces, L'Holocauste comme culture... (Actes Sud). A 82 ans, ce rescapé des camps s'est exprimé en hongrois sur la Hongrie d'aujourd'hui et sa conception du rôle de l'écrivain.
Quel regard portez-vous sur la Hongrie de Viktor Orban ?" La suite sur lemonde.fr
jeudi 9 février 2012
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Il est un peu délicat de porter des jugements aussi généralistes! 2% d'antisémites dans la population (comment a-t-on fait pour les compter?), même si c'est 2% de trop, ne fait pas de la Hongrie un pays antisémite! Parmi les gens que je connais, je n'en ai pas rencontré! D'autre part, Kertész m'étonne un peu avec ses considérations sur le comportement de la Hongrie aux temps des révolutions du 19 s.: a-t-il oublié Petőfi, Kossuth et les martyrs d'Arad?... La Hongrie a été parmi les premiers (et le plus longtemps) à suivre le dynamique révolutionnaire...
RépondreSupprimerUne précision toutefois : les 2 % ne se rapportent pas aux antisémites, évidemment difficiles à évaluer en nombre, mais aux juifs. Au demeurant le nombre des juifs est difficilement mesurable également. Si on s'en tient à la définition stricto-sensu religieuse du mot, je pense qu'ils représentent même moins que 2 % de la population. Peut-être 1 % selon moi, voire 0,1 % selon le recensement de 2009 source wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Hongrie#Religions_et_mouvements_spirituels
SupprimerJe suis parfaitement d'accord avec vous Flora. D'une manière générale, je suis assez gêné avec Imre Kertész. Compte tenu de ce qu'il a vécu, du témoignage qu'il porte, de sa qualité littéraire, de son prix Nobel, on aurait tendance à prendre ses propos pour parole d'évangile et à le considérer avec un légitime respect. Mais force est de constater qu'il raconte beaucoup d'âneries. Personnellement, sans vouloir développer ici, je suis en désaccord avec beaucoup de ses écrits philosophico-politiques dans l'ensemble assez réactionnaires.
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