"Il a réussi à faire voter 365 lois en moins d’un an et demi. Et pourtant, il
assure que le Parlement ne s’est pas transformé en chambre d’enregistrement.
Il affirme que 90% des médias sont indépendants, dans des mains
privées. Mais il n’hésite pas à couper la fréquence de Klub radio, seule
station où
s’exprimait librement une critique de l’équipe au pouvoir.
Il certifie ne
pas s’intéresser aux idéologies, mais plutôt aux valeurs : la famille, la
liberté et par dessus tout ... les valeurs du christianisme. Au point que
Dieu s’est installé au coeur de la Constitution « Hongroise » qu’il vient de faire
voter par son parti archidominant, le Fidesz.
Victor Orban, puisqu’il
s’agit de lui, n’en joue pas moins profil bas devant les euro-députés.
Bruxelles s’est enfin décidé à taper du poing sur la table. C’est l’emprise
du pouvoir d’Orban sur la banque centrale hongroise qui a brutalement réveillé
les 27. Ils exigent désormais une indépendance totale de l’institution
financière. Parallèlement, la Commission demande aussi que les 300 juges placés
d’office à la retraite, puissent réintégrer la magistrature.
Orban
courbe l’échine - il a un mois pour répondre - mais ne cède pas. Saignée
en 1920 par le Traité du Trianon, qui lui fait perdre les deux-tiers de
son
territoire, la Hongrie d’Orban se rêve aujourd’hui « grande ». Même si
elle doit
pour cela fouler au pied les droits de ceux qui ne sont pas
d’authentiques
Magyars. En 18 mois (disent les sondages), le Premier ministre aurait
permis à
80% de la population de retrouver un setiment de fierté nationale. Mais
que
deviennent les autres ?
" A écouter sur franceculture.fr
dimanche 12 février 2012
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