"Béla Tarr sort de sa poche un billet de 10 euros. Cheveux longs, catogan, veste en cuir noir, il le brandit dans la grande salle du cinéma Urania, à Budapest. "Nous allons créer un fonds indépendant pour produire les films !", annonce le réalisateur du Cheval de Turin, Ours d'argent au Festival de Berlin, en 2011, et nouveau président de l'association des réalisateurs hongrois.
Il est midi, samedi 4 février. Des dizaines de réalisateurs sont venus assister à un débat sur la situation du cinéma hongrois. La veille, la 43e édition de la Semaine du film hongrois, qui ne dure en fait que trois jours, faute de moyens, a ouvert ses portes avec ce mot d'ordre : survivre. La guerre est déclarée contre la politique "arbitraire" du commissaire du gouvernement chargé du cinéma, Andrew G. Vajna, ancien producteur des Rambo et Terminator. Le premier ministre Viktor Orban lui a donné pour mission de restructurer le secteur..." La suite sur lemonde.fr
lundi 6 février 2012
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