"Nous venons de perdre Theo Angelopoulos, percuté par une moto au Pirée et trépassé à l'hôpital, et avons appris, en outre, que Le Cheval de Turin
(photo ci-contre), film sublime de Béla Tarr, que nous vous invitons à
aller admirer séance tenante, serait son dernier. Entendons-nous bien :
il est l'œuvre la plus récente dans la filmographie de Tarr mais serait
aussi l'ultime, la finale, ce dernier ayant annoncé que, las,
il jetait l'éponge. L'adjectif "dernier" ayant dans le titre de cette
note successivement ses deux sens principaux.
Il est peu probable que Tarr nous entende, mais nous voulons lui
adresser ce message – cette supplique : "don't give up, Bela"
(n'abandonne pas, Béla), en anglais car nous n'entendons pas le magyar*.
Il n'empêche, nous avons reconnu dans le film ou cru reconnaître trois
mots, parmi les peu qui y sont prononcés : brutal, saint et lampe, qui seraient donc des emprunts. Un connaisseur du magyar pourra-t-il nous dire si nous avons entendu juste ?
---
* Nous savons seulement que cette langue ne connaît qu'un seul genre,
possède des dizaines de déclinaisons et a le pluriel discret.
Sur Béla Tarr, dans Télérama." Source correcteurs.blog.lemonde.fr
Vous avez vu juste, les trois mots sont communs au français et au hongrois :
- brutális = brutal
- szent = saint
- lámpa = lampe
dimanche 5 février 2012
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