"Reportage chez les Hongrois qui ont voté pour Viktor Orban. Face aux critiques de l’Occident, ils se sentent incompris. Une offense qui s’ajoute aux blessures du passé.
«Excusez-moi, il faut passer par la porte de derrière.» Krisztina
accompagne les visiteurs à travers son petit jardin, le long d’une
rangée d’arbres fruitiers qui se remettent à peine de l’hiver. «Il faut
entrer par l’appartement de ma mère, le mien n’est pas chauffé. En
hiver, nous vivons ensemble pour économiser le gaz. Excusez-moi, mais
vous savez, le gaz, c’est très cher», poursuit cette Hongroise. Le froid
est mordant en cette fin de février. La neige tombe encore par moments
sur la capitale.
De l’extérieur, la maison apparaît comme
une villa tout ce qu’il y a de plus classique. Il ne faudrait pas se
laisser berner. La porte s’ouvre sur un vrai musée, exposant porcelaines
et peintures des aïeux de la famille depuis le XVIIe siècle. «Du moins
celles qui ont pu être sauvées pendant la Seconde Guerre mondiale et,
ensuite, pendant le règne communiste», explique Ágnes, la mère de
Krisztina, qui attendait dans le vestibule. Dans un français impeccable,
marque des cours particuliers qu’elle recevait enfant après l’école,
elle raconte l’histoire de la Hongrie et celle de sa famille, des
aristocrates." La suite sur letemps.ch
vendredi 9 mars 2012
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