"Valaques, Haïdoucs, brigands des forêts et des montagnes assoiffés de liberté... Ces personnages légendaires revivent dans l’étonnant roman que leur a consacré Mathias Menegoz, prix Interallié 2014 pour Karpathia. Une fresque qui résonne comme un écho aux romans de Panaït Istrati.
Intrigué par le titre, un mot nouveau qui sonne assez étrange en
français, un peu désuet, puisqu’il renvoie à l’ancienne orthographe des
Carpates, Carpathes ou encore Karpathes, mais qui passe bien en fin de
compte, j’ai plongé dans la lecture de Karpathia de Mathias
Menegoz sans trop savoir au départ si j’irai bien loin. 696 pages c’est
beaucoup pour quelqu’un qui ne lit plus que très rarement des romans et
qui était engagé sur plusieurs fronts en matière de lecture et
d’écriture en ce moment.
À ma grande surprise, je l’ai lu d’un bout à l’autre avec un plaisir
tout particulier parce que du même ordre que celui que je devais
éprouver vers l’âge de 12-13 ans en lisant Walter Scott ou encore
Alexandre Dumas. En effet, Karpathia c’est du Dumas, mais écrit
en ce début du XXIe siècle, sur un ton très XXIe siècle soucieux
d’éviter toute remarque ou dérive frôlant ce qui peut faire figure de
politiquement incorrect à l’égard des femmes, des pauvres, des
minorités, etc., ce qui ne manque d’accentuer le décalage avec le
contexte très XIXe siècle dans lequel se déroule le périple du
personnage central du roman, un jeune noble hongrois, ancien officier de
l’empereur, le comte Korvanyi." La suite sur balkans.courriers
Un roman de Mathias Menegoz
Paris, P.O.L., 2014, 697 pages, 24 euros
vendredi 26 décembre 2014
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