"Au cœur d'une sélection contrastée, mélange d'académisme et d'audace, le
jury présidé par le réalisateur de "Elle" a vu juste : les Ours
d'argent et d'or de la 67ème Berlinale ont récompensé les meilleurs
films de la compétition. Un sans-faute rare, qu'il faut saluer. Voici le
palmarès commenté.
Ours d'or : On Body and Soul d'Ildiko Enyedi
Avant même la cérémonie de clôture, une tendance semblait se
dessiner : le prix des critiques du jury Fipresci et celui des lecteurs
du Berliner Morgenpost étaient remis au radical On Body and Soul.
Une histoire d'amour à la fois poétique et grinçante, dans le décor
d'un abattoir où le directeur financier s'éprend de la nouvelle
contrôleuse qualité, chargée d'étiqueter de la viande aussi froide
qu'elle. S'unir corps et âme est à la fois la plus belle des choses et
un vrai calvaire, dit ce film très sensible mais très honnête, qui
aborde la relation amoureuse avec un regard neuf, sans hésiter à montrer
le carnage des sentiments, le cœur blessé. Saignant ! Cette vision
semblait, en vérité, capable de séduire furieusement le président du
jury, Paul Verhoeven, pour qui l'être humain ne se raconte qu'à travers
les extrêmes. Dégainer l'Ours d'or n'en devenait pas facile pour
autant : pour saluer l'audace, il en faut. Ce prix n'en est que plus
beau. Il offre une véritable renaissance à la Hongroise Ildiko Enyedi,
perdue de vue après avoir été révélée à Cannes, où elle avait obtenu la
Caméra d'or pour Mon vingtième siècle, en 1989. Avec On Body and Soul, on va reparler d'elle. Le film sortira en France dans quelques mois." La suite sur telerama.fr
lundi 20 février 2017
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