"Fait de jeu ou de match, accident de parcours ou de vie, retour sur les
événements qui ont fauché la trajectoire de ces footballeurs et les ont
privés d'une plus grande place dans l'histoire de leur sport. L'un des
plus brillants techniciens d'Europe a vu sa carrière et sa vie fracassées
par les nazis. Déporté à Auschwitz, il n'en revint jamais.
Un kilomètre,tout au plus. C'est la distance qui sépare le stade du FC
Bologne de la via Valeriani,une artère résidentielle du sud de la
capitale d'Émilie-Romagne. Un trajet qu'Arpad Weisz effectue à pied,
jours d'entraînement comme de match. Un moment privilégié pour faire le
vide dans son esprit ou, au contraire, se lancer dans de constructives
réflexions. Voire apprécier tout simplement le bonheur de se trouver à
Bologne, ville où le technicien hongrois et sa famille ont débarqué en
janvier 1935. Mais, depuis quelques mois, ses pensées se font plus
sombres. Nous sommes à la fin de l'été 1938 et Arpad Weisz semble
désemparé. Le 9 septembre, le pouvoir fasciste a publié un décret qui
oblige les juifs non italiens arrivés après le 1 er janvier 1919, ainsi
que ceux naturalisés au-delà de cette date, à quitter le pays dans les
six mois." La suite sur francefootball.fr
samedi 8 septembre 2018
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