"Entretien avec György Dragomán dont le second roman vient de paraître aux éditions Gallimard (Le Bûcher, trad. Joëlle Dufeuilly)
« Voir, ressentir et éprouver les vibrations intérieures les plus profondes d’autrui. »
Après Le Roi blanc (1), Gallimard publie cette année la traduction de votre second roman, Le Bûcher
paru en 2014, qui, sur bien des aspects, entretient des liens étroits
avec le premier. Comment avez-vous vécu l’accueil par le public français
du Roi blanc qui a remporté un succès retentissant dans un grand nombre de pays ?
Après sa publication, le Roi blanc a été sélectionné pour
participer au concours des meilleures traductions de roman et, quelques
années plus tard, il a remporté, face à des concurrents très sérieux, le
prix Jan Michalski. Maintes critiques louangeuses ont accompagné sa
sortie et j’ai moi-même reçu des lettres chaleureuses de plusieurs
lecteurs. Grâce à mon livre, je me suis rendu à plusieurs reprises en
France pour participer à des festivals et j’ai vu qu’il était apprécié
des lecteurs.
Le roman s’articule à la fois autour du récit de la réalité
familiale, scolaire, historique et sociale telle que la perçoit le
personnage principal d’Emma et autour de l’univers empreint d’éléments
magiques que fait naître la grand-mère par sa personnalité. En hongrois,
le titre suggère que la magie (« mágia »), mot phonétiquement proche de
bûcher (« máglya ») dans cette langue, joue un rôle important dans le
livre. Cette allusion disparaît du titre français (Le Bûcher). Cela ne
vous gêne pas ?" La suite sur litteraturehongroise.fr
(1) György Dragomán, Le Roi blanc [A feher kiraly]. Trad. du hongrois par Joëlle Dufeuilly. Collection Du monde entier, Gallimard. 2009.
samedi 8 septembre 2018
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