"Centenaire du 11-Novembre. Le 15 mars, à Budapest, le premier ministre
hongrois, Viktor Orban, a fait un parallèle entre la dislocation de la
Hongrie austro-hongroise et la « crise » de migrants.
Trianon, Viktor Orban en parle souvent dans ses discours. Comme le 15 mars, à Budapest. Ce jour-là, à l’occasion du 170e anniversaire
de la guerre d’indépendance hongroise de 1848-1849, le premier ministre
souverainiste se lance même dans un parallèle entre le traité, signé
dans l’après-midi du 4 juin 1920 dans la galerie des Cotelle au Grand
Trianon de Versailles, et la « crise » des migrants. « La situation, énonce-t-il devant la foule, est
que l’on veut nous prendre notre pays. Pas d’un trait de plume, comme
il y a cent ans à Trianon. Ce que l’on veut maintenant, c’est que nous
le remettions à d’autres, à des étrangers qui ne respectent ni notre
culture, ni nos lois, ni notre mode de vie. »
En agitant pareille théorie du complot, Viktor Orban confirmerait, selon l’historienne Catherine Horel, directrice de recherche au CNRS, une spécificité hongroise. « Car si l’angoisse de la disparition est un trait commun à tous les pays d’Europe centrale et orientale, qui se posent en victimes des appétits des puissants, il n’y a qu’à Budapest que les traités de paix reviennent sans cesse dans le langage courant. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)
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