lundi 5 novembre 2018

Nándor Gion – Le soldat à la fleur

"J’avais prévu, pour rentrer cet été de Bosnie-Herzégovine, d’obliquer vers l’est au sortir de Sarajevo, afin de rejoindre la ligne ferroviaire Belgrade-Budapest et, faisant escale à Novi Sad ou à Subotica, de faire enfin connaissance avec la Bácska. Région du nord de la Serbie, enserrée à l’ouest par la Croatie, à l’est par la Tisza, au sud par le Danube et au nord par la Hongrie, elle est le berceau de plusieurs écrivains hongrois, certains nés au temps où elle faisait encore partie de l’empire austro-hongrois, d’autres nés après son rattachement à la Yougoslavie.

Finalement, j’ai opté pour un autre chemin de retour, gardant donc de cette région une connaissance plutôt littéraire que réelle, mais à laquelle la lecture de ce Soldat à la fleur (que m’ont fait parvenir les éditions des Syrtes) a ensuite contribué en lui ajoutant par la même occasion une dimension plus historique : le roman annonce d’emblée que l’action se situe en 1898, lorsque le meunier Stefan Krebs s’installe avec sa famille dans la petite bourgade de Szenttamás, et se termine avec les dernières heures de la première guerre mondiale. A la suite du meunier, le lecteur découvre le village, et notamment son caractère multi-ethnique : Stefan Krebs, un souabe, vient ainsi pour travailler chez le propriétaire serbe d’un moulin sur la Grand–Rue du village, mais c’est d’abord la communauté hongroise qui l’y accueille, à sa manière." La suite sur passagealest.wordpress.com

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