mardi 19 mars 2019

La Hongrie, un pays qui se vide de ses forces vives

"À deux mois des élections européennes, le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, apparaît comme le leader d’une Europe opposée à l’immigration, au multiculturalisme et au fédéralisme européen. Simple représentant d’une droite autoritaire ou d’un véritable mouvement qui veut redonner sa place à une Europe centrale méprisée ? Le Devoir est allé prendre le pouls de ce petit pays guère plus populeux que le Québec.
« Je fais partie de ces dizaines de milliers de Hongrois qui ont dû s’exiler pour travailler. » À 36 ans, Ferenc Laczo est professeur assistant d’histoire à l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas. Après avoir aussi travaillé à Gênes, en Italie, voilà près d’une décennie qu’il vit en exil avec sa femme et son fils. Cet enfant de Budapest a pourtant été formé à grands frais par son pays, où la qualité de la formation universitaire est reconnue. « Pourtant, dit-il, en Hongrie, les plus talentueux et les mieux formés s’en vont par dizaines de milliers. On assiste à un véritable exode. »" La suite sur ledevoir.com

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