lundi 18 mars 2019

Hongrie: les migrants, l'arbre qui cache la forêt…

Par Pierre Waline
"Cela est quasiment devenu un réflexe. A chaque reproche qui lui est adressé, d´où qu´il vienne et quelle qu´en soit la teneur, le Premier ministre hongrois réplique en accusant ses détracteurs de faire le jeu de l´immigration, bien évidemment sous la férule du milliardaire américain Soros. Se posant en défenseur d´une Europe, bastion sûr et protégé, fidèle à ses traditions et valeurs chrétiennes. Voilà qui a de quoi séduire.
Certes… Sauf que… Au delà de sa politique antimigratoire et des mesures prises dans ce sens, c´est bien davantage sur le reste que portent généralement les critiques adressées à Viktor Orbán: le démantèlement progressif de l´État de droit, le monopole du pouvoir et la corruption; la mainmise sur les médias, la mise de facto sous tutelle de la profession judiciaire, la confiscation des fonds de pension privés (9 milliards d´euros), la lutte contre les ONG, l´éviction de l´Université américaine d´Europe centrale (CEU); la faillite du secteur de la santé et l´état dramatique des hôpitaux (manque cruel de moyens et de personnel) parallèlement à la construction effrénée de grands stades luxueux à moitié vides…; la grogne des enseignants, le départ massif pour l´étranger de la jeune main d´oeuvre qualifiée (600 000 sur une population active de 4,5 millions), ou encore cette loi permettant à l´employeur d´imposer de facto aux employés des heures supplémentaires (400 par an sur trois ans) payées à retardement et ainsi de suite. La liste serait trop longue à dresser ici." La suite sur francianyelv.hu

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