vendredi 22 mars 2019

« Diavolina » de György Spiró


• Diavolina, de György Spiró, Traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, Actes Sud, 232 p., 21,50 €

"Les souvenirs ébouriffants de la confidente de Maxime Gorki, inventés par un écrivain hongrois pour railler l’horreur soviétique. C’est du joli !
L’ancienne employée de maison – bonne, nounou, infirmière et plus, car il y eut affinité… – du grand
écrivain « soviétique » Maxime Gorki (1868-1936), se souvient. Nous sommes en 1951. Le stalinisme vit ses ultimes sursauts scélérats. Mais la plume est libre, comme le fut toujours le caquet de cette femme de cœur et du peuple, dont le nom de famille, Tchertkova, sonne quasiment comme sorcière en russe (tchertovka). La voilà baptisée, lors d’un des nombreux séjours italiens de l’homme de lettres, « Diàvola » (diablesse), très vite nanti d’un diminutif : Diavolina. D’où le titre du livre.

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