samedi 8 juin 2013

La relance de l'Europe essentielle à l'expansion économique hongroise

Communiqué de l'ambassade de Hongrie en France
"A l’occasion d’une conférence de presse sur l’évaluation de la politique économique du gouvernement hongrois des trois dernières années, le ministre de l'Economie nationale Mihály Varga a déclaré que le gouvernement et Bruxelles s'attendent à une croissance économique d'environ 1,5 % pour 2014 – ce qui constitue une « estimation réaliste ». Le gouvernement a posé les bases de la croissance économique, mais on ne peut s'attendre à un regain de croissance en Hongrie sans une reprise en Europe, a-t-il expliqué.
Selon lui, la politique hongroise d’ «ouverture à l'Est »  constitue une « petite fenêtre d'opportunité » et commence à porter ses premiers fruits. L'estimation par le gouvernement d’une croissance de l’ordre de 0,7 % pour cette année  est «prudente et conservatrice », a-t-il considéré. De l'avis du ministre, il faut s’attendre à ce que le gouvernement soumette le projet de budget 2014 après la pause estivale du Parlement, c’est-à-dire en automne et en conformité avec le délai fixé par la loi de finances.
Mihály Varga estime aussi que le pays ne devrait pas vendre d’autres titres libellés en devises étrangères « dans les prochains jours », ajoutant que les conditions du marché sont constamment surveillées et que le gouvernement est prêt à agir si nécessaire.
Ses propos étaient positifs concernant la situation des marchés financiers internationaux ces deux dernières semaines. A condition que la confiance du marché le permette, le gouvernement pourrait décider de vendre plus de titres, mais la question n’est pas encore tranchée, a-t-il annoncé. Le remboursement en avance d’une tranche du prêt du FMI contracté en 2008  est également en cours de discussion au sein du ministère. D’après ses estimations, le pays pourrait se le permettre, mais la décision repose principalement sur ​​des calculs de taux d'intérêt.
Mihály Varga a par ailleurs évoqué l’impossibilité, à ce jour, de supprimer les surtaxes sectorielles, car sans elles l'objectif d’un déficit inférieur à 3 % serait difficile à atteindre. A l'avenir, ceci pourrait en revanche être une option, mais il faudrait alors examiner quels types d'impôts pourraient compenser le manque à gagner qui s’ensuivrait. D’après lui, le système d'imposition actuel devrait rester en place.
De l’avis du ministre, le gouvernement est parvenu à réaliser la majeure partie de sa politique économique au cours des trois dernières années, mais le travail n'est pas encore achevé, puisque des améliorations sont nécessaires dans plusieurs domaines. Cette année déjà, des signes indiquent que l'économie hongroise est plus performante et se redresse après avoir touché le fond en 2010.
Mihály Varga a fini par appeler à la réduction de la dette et au renforcement de la classe moyenne. Il a également insisté sur l’extrême importance de préserver la confiance au sein de l’opinion – considérant celle-ci comme une condition préalable à la mise en œuvre d’une politique économique. « Certains pays d'Europe du Sud montrent les conséquences désastreuses de programmes d'ajustement inadéquats et de mauvaises mesures », a-t-il dit.
Selon lui, la situation des revenus en Hongrie ne s'est pas détériorée, et une légère amélioration se fait sentir grâce aux allocations familiales et à l'augmentation du salaire minimum pour les travailleurs non qualifiés et qualifiés  –  ce qui a eu un effet positif, quoique faible, sur ​​la consommation."

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