"Dix ans après la mort de Marie Trintignant, le livre de deux journalistes intitulé Bertrand Cantat-Marie Trintignant. L'amour à mort complète l'enquête sur l'affaire de Vilnius. Mais il explore aussi les ombres d'un autre drame: le suicide, en 2010, de la femme du chanteur. Extraits exclusifs.
C'est un livre dérangeant. D'abord, parce qu'il revient
sur un tragique fait divers de l'année 2003: la mort, à Vilnius, en
Lituanie, de l'actrice Marie Trintignant, sous les coups de Bertrand Cantat, le chanteur du groupe Noir Désir. Ensuite, et surtout, parce que les auteurs deBertrand Cantat-Marie Trintignant. L'amour à mort (l'Archipel), les journalistes Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard, s'interrogent sur les raisons qui ont poussé, près de sept ans plus tard, Kristina Rady, la femme du musicien, à mettre fin à ses jours par pendaison,
le 10 janvier 2010. Le livre reproduit dans son intégralité le message
téléphonique que Kristina a laissé sur le répondeur de ses parents, six
mois avant son suicide. La jeune femme raconte, en des mots qui
trahissent sa peur, comment Bertrand Cantat, revenu vivre avec elle après sa libération conditionnelle, s'est mis à la frapper. Aujourd'hui, Bertrand Cantat est libre et a payé sa dette après l'affaire de Vilnius.
Le suicide de Kristina n'a donné lieu à aucune investigation
complémentaire. L'ex-chanteur, à propos duquel ses proches préfèrent
garder le silence, doit bientôt sortir un album en solo. Les musiciens du groupe, eux, se sont éloignés de lui. " La suite sur lexpress.fr
mercredi 26 juin 2013
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Tout est troublant dans cette histoire... Le suicide de K. Rady m'a beaucoup secouée à l'époque... On ne commet pas cet acte à la légère...
RépondreSupprimerUn livre qui sort plus de 3 ans après, programmé au moment de la sortie du disque de Cantat (dont je n'étais pas fan)... Tout est troublant.
Bonjour Rozsa, je trouve moi aussi tout cela assez glauque. Des révélations qui n'en sont pas vraiment, ce livre avec son battage médiatique, repris par l'ensemble de la presse sans aucun examen critique, trois ans après... A qui cela profite-t-il ? Aux journalistes et à leurs employeurs pour des motifs pécuniaires ? Aux parents de Krisztina pour de sombres histoires familiales ? A Cantat pour la sortie du disque ? En tout cas, je pense aux enfants qui n'ont vraiment pas besoin de ça.
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