“Le Fils de Saul”, de László Nemes, vient de recevoir le Grand prix de
ce 68e Festival de Cannes. Mais que pense Claude Lanzmann, le
réalisateur de “Shoah”, de cette histoire d'un Sonderkommando à
Auschwitz ? Celui-ci s'exprime en exclusivité pour Télérama.fr.
« Vous savez, ressentir, là-bas... C'était très dur de ressentir
quoi que ce soit : imaginez, travailler jour et nuit, parmi les morts,
les cadavres, vos sentiments disparaissent. Vous étiez mort au
sentiment, mort à tout. » C'est par ses mots qu'Abraham Bomba,
membre d'un Sonderkommado, et « coiffeur » au camp de concentration de
Treblinka (il était chargé de couper les cheveux des femmes juste avant
leur extermination dans les chambres à gaz), répond à Claude Lanzmann
dans Shoah.
Ce témoignage, et au-delà, le film monument qui l'a immortalisé, ont
été systématiquement évoqués par le Hongrois László Nemes comme l'une
des sources majeures de son film : Le Fils de Saul, Grand prix de ce 68e Festival de Cannes." La suite sur telerama.fr
dimanche 24 mai 2015
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