"Le Fils de Saul est présenté
en compétition à Cannes, soixante-dix ans après la libération des
survivants d’Auschwitz. Premier long-métrage de Laszlo Nemes,
réalisateur hongrois de 38 ans, le film emprunte la voie périlleuse de
la fiction pour évoquer l’extermination des juifs d’Europe. Depuis la
sortie de Shoah, de Claude Lanzmann, en 1985, ces périls ont été répertoriés et débattus.
Le Fils de Saul est réalisé avec une conscience informée des termes du débat. Ce qui ne veut pas dire que ce film rigoureux répond de manière définitive aux interrogations que suscite la représentation du génocide depuis qu’il a été commis, d’abord parce que ces réponses n’existent sans doute pas. Mais il apporte à la représentation et donc à la perpétuation du souvenir un nouvel élément : la nécessité pour des générations qui bientôt n’auront eu aucun contact direct avec les témoins de faire leur la mémoire de cette catastrophe." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
Le Fils de Saul est réalisé avec une conscience informée des termes du débat. Ce qui ne veut pas dire que ce film rigoureux répond de manière définitive aux interrogations que suscite la représentation du génocide depuis qu’il a été commis, d’abord parce que ces réponses n’existent sans doute pas. Mais il apporte à la représentation et donc à la perpétuation du souvenir un nouvel élément : la nécessité pour des générations qui bientôt n’auront eu aucun contact direct avec les témoins de faire leur la mémoire de cette catastrophe." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
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