"Tombés au début du mois de mars, les chiffres laissent songeur. En 2015,
la Hongrie a été saisie de plus de 192 000 dossiers de demandeurs
d’asile, selon des données officielles transmises par l’ONG Menedék. Un
record historique. A ce jour, 146 personnes seulement ont obtenu le
statut de réfugié. 356 sont en « protection subsidiaire » – un statut
qui les autorise à rester dans le pays, mais avec des droits restreints.
Et plus de 152 000 personnes s’étant évanouies dans la nature – la
plupart sont probablement passées dans un autre pays – ont vu leur
dossier refermé.
Comment le très controversé Viktor Orban s’est-il débrouillé pour faire
disparaître tous ces migrants ? Le premier ministre conservateur et
nationaliste est-il en train de gagner son triste pari d’accueillir
« zéro réfugié » ? Pour tenter de comprendre, il faut aller voir ceux
qui passent encore en Hongrie, par exemple autour de ce camp de la
périphérie de Bicske, coquette ville de 11 000 âmes, située à une
trentaine de kilomètres à l’ouest de Budapest. Ici, ce n’est pas un camp
de détention fermé, comme il en existe ailleurs dans le pays, où l’on
retient ceux qui ont franchi la clôture aux frontières serbe et croate.
Les exilés de Bicske sont entrés légalement. Ils se sont présentés à des
postes-frontières." La suite sur lemonde.fr (version payante)
mercredi 6 avril 2016
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