"Le film inédit du Hongrois Karoly Makk,
cinéaste méconnu, exalte la résistance poétique d’une femme face à
l’emprisonnement de son mari.
Miklos Jancso et plus récemment Bela
Tarr restent dans la conscience cinéphilique les deux figures phares du
cinéma moderne hongrois, qui ont pour point commun d’entrelacer une
conscience politique aiguë avec un positionnement esthétique radical. La
sortie d’Amour – film inédit de 1971 ayant tout de même obtenu
le Prix du jury au Festival de Cannes – permet de découvrir tardivement
un autre représentant de cette tendance nationale en la personne de
Karoly Makk. L’homme, né en 1925, est un quasi-inconnu chez nous, et son
œuvre tient du trou noir.
Son premier long-métrage, Les Pionniers, est interdit en 1949. Le deuxième, Liliomfi, représente officiellement la Hongrie au Festival de Cannes en 1954. Les Obsédés, en 1961, est un des premiers films hongrois à énoncer un point de vue critique sur la bureaucratie communiste. Amour est, lui, inspiré de deux nouvelles du romancier Tibor Dery, qui fut notamment traducteur de Retour de l’URSS, d’André Gide, avant d’être exclu du Parti communiste en 1953, puis emprisonné en 1956 pour son soutien à l’insurrection de Budapest." La suite sur lemonde.fr (version payante)
Son premier long-métrage, Les Pionniers, est interdit en 1949. Le deuxième, Liliomfi, représente officiellement la Hongrie au Festival de Cannes en 1954. Les Obsédés, en 1961, est un des premiers films hongrois à énoncer un point de vue critique sur la bureaucratie communiste. Amour est, lui, inspiré de deux nouvelles du romancier Tibor Dery, qui fut notamment traducteur de Retour de l’URSS, d’André Gide, avant d’être exclu du Parti communiste en 1953, puis emprisonné en 1956 pour son soutien à l’insurrection de Budapest." La suite sur lemonde.fr (version payante)
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