jeudi 22 décembre 2016

Critique : Amour (Karoly Makk)

"Tout comme le film au titre éponyme de Michael Haneke, Amour de Karoly Makk a été primé au festival de Cannes, recevant un prix du jury présidé par la regrettée Michèle Morgan, disparue à la veille de cette reprise. Les deux films mettent ont en commun de mettre en scène une femme au bord de la mort, mais le parallèle s’arrête là…

Synopsis : Budapest, 1953. Pendant les années staliniennes les plus dures en Hongrie. Le régime de Rákosi multiplie les arrestations arbitraires et de nombreux opposants sont enfermés en secret. Luca vit ainsi dans l’angoisse de ne pas savoir si son mari János est vivant ou non. Désirant protéger sa belle-mère malade, elle invente que son fils est en Amérique où il travaille sur un film. La vieille dame vit dans l’attente de la prochaine lettre contant les histoires invraisemblables de son fils devenu là-bas un cinéaste renommé.
On est dès les premières images plongés dans l’intimité de cette maison qui se prépare au deuil, assistant aux visites quotidiennes de Luca () chez sa belle-mère (), en attendant le retour de son mari. Et si l’on peut être tenté d’imaginer la scène d’une mère alitée qui attend le retour de son fils comme austère et longue, il n’en n’est rien dans les faits. Makk fait preuve d »une mise en scène dynamique, enchaînant les plans avec des raccords audacieux – des jump-cut que l’on n’aurait pas renié du côté de la nouvelle vague française – et en jouant constamment sur le son pour nous immerger dans l’esprit des personnages." La suite sur critique-film.fr

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