L’Union européenne est confrontée à
l’émergence d’un contre-modèle, autoritaire et xénophobe, symbolisé par
le premier ministre hongrois Viktor Orban. Mais ce sont aussi deux
modèles géopolitiques qui s’affrontent, estime Sylvain Kahn, spécialiste
de la construction européenne.
L’année du soixantième anniversaire du
traité de Rome de 1957 instituant la communauté européenne sera cruciale
: c’est clair maintenant, deux projets européens se font face. Celui
des Lumières et celui d’Orban. Depuis six décennies (sept avec la CECA),
la construction européenne décline, dans la réalité géographique du
monde tel qu’il est, l’utopie kantienne de la paix perpétuelle entre
républiques dont le philosophe des Lumières avait énoncé les conditions
de possibilités et les principes de réalisation.
Le contre-projet européen est celui de Viktor Orban. Le dirigeant hongrois, tel un Dark Vador de l’Union européenne, construit avec un sombre éclat son personnage de leader du côté obscur de la force européenne. Renouant avec cette tradition européenne des anti-Lumières qu’on croyait durablement marginalisée depuis 1945, Orban théorise avec talent cette évolution et propose à tous un contre-modèle : la « démocratie illibérale ». " La suite sur lemonde.fr (version payante)
Le contre-projet européen est celui de Viktor Orban. Le dirigeant hongrois, tel un Dark Vador de l’Union européenne, construit avec un sombre éclat son personnage de leader du côté obscur de la force européenne. Renouant avec cette tradition européenne des anti-Lumières qu’on croyait durablement marginalisée depuis 1945, Orban théorise avec talent cette évolution et propose à tous un contre-modèle : la « démocratie illibérale ». " La suite sur lemonde.fr (version payante)
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