mercredi 15 mars 2017

« Le groupe de Visegrád ne veut pas entendre parler d’Europe sociale »

"Situation des libertés publiques en Hongrie, attitude du PPE face à Viktor Orbán, horizons pour la gauche alternative en Europe centrale… Entretien avec Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de gauche (groupe GUE/NGL) et membre de la Commission des libertés civiles (LIBE) du Parlement européen.

Quels étaient les enjeux de l’audience sur la situation hongroise organisée le 27 février dernier par la Commission des libertés du Parlement européen ?

L’audition du 27 février portant sur la situation des libertés publiques en Hongrie s’inscrit dans le travail de suivi du Parlement européen. Celui-ci a adopté un certain nombre de résolutions concernant ce pays, dont la dernière remonte à juin 2015. Il était déjà question de la situation migratoire, mais nous avions alors été alertés par un certain nombre de déclarations fracassantes de Viktor Orbán – dont il n’est pas avare -, concernant notamment la peine de mort[1].

Il y a pas mal de choses qui se sont produites en Hongrie depuis, toujours en lien avec la crise des réfugiés, comme le montre le nombre croissant de rapports d’ONG sur ces sujets. Parmi les éléments d’inquiétude, il y a également la situation des organisations non gouvernementales accusées de recevoir des financements étrangers. Ça n’est pas sans rappeler des choses qui se passent dans d’autres pays qui ont des problèmes avec les droits de l’Homme, comme la Russie ou encore Israël.

Nous sommes quelques-uns à avoir demandé un débat en séance plénière sur la situation en Hongrie. Mais sous la pression du Parti populaire européen (PPE), auquel appartient le Fidesz de Viktor Orbán, il a été décidé qu’il n’y aurait pas de débat tant que la commission des libertés civiles n’aura pas de nouveau travaillé la question." La suite sur hu-lala.org

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