"Ces brutalités, dénoncées dès 2016 par le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés et par Human Rights Watch, se seraient aggravées depuis cet hiver.
Des douzaines de conteneurs bleus sagement alignés et équipés d’air
conditionné, des douches, une infirmerie… Le tout entouré de barbelés,
même sur les toits. Dans le sud de la Hongrie, les «zones de transit» de
Röszke et de Tompa, des camps en plein air récemment aménagés pour
recevoir à partir du 1er avril les quelque 400 demandeurs d’asile actuellement dans le pays, ressemblent à une prison 4 étoiles.
Pourtant, le droit international interdit d’emprisonner les
demandeurs d’asile. Pour György Bakondi, conseiller du Premier ministre
Viktor Orbán pour la sécurité intérieure, il s’agit de remédier aux «failles» du système d’asile européen : «Jusqu’ici, les migrants qui demandaient l’asile étaient hébergés dans des centres d’accueil, dont on peut sortir librement, explique-t-il à Libération. Mais
certains, sans attendre que leur demande soit instruite, en profitaient
pour filer vers l’Autriche, l’Allemagne et la Suède. Et maintenant ces
trois pays veulent nous les renvoyer !» Selon lui, un demandeur
d’asile qui profite de la liberté qui lui est laissée pour quitter le
pays abuse du droit communautaire." La suite sur liberation.fr
vendredi 31 mars 2017
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