"À neuf mois des élections européennes, l’aversion du président français
pour le Premier ministre ultraconservateur de Hongrie lui permet
d’esquiver son impopularité intérieure et de gagner opportunément des
points chez nos voisins, estime ce chroniqueur libéral hongrois.
Après des décennies d’existence, l’extrême droite a réussi ce dont les
libéraux, progressistes de gauche et centristes ont rêvé sans jamais
pouvoir le réaliser : installer une véritable politique européenne. Bien
sûr, il a fallu pour cela l’aide salvatrice d’une crise des migrants
renforçant l’assise extrémiste tout en attisant les conflits entre États
et chefs de gouvernement.
Cette situation est extrêmement inhabituelle pour l’Union européenne
et pour ses mécanismes politiques installés depuis des dizaines
d’années, censés être différents de la politique des États membres. En
ce sens, les élections européennes de mai 2019 seront sans doute les
plus importantes de l’histoire du scrutin.
Le
fait que les tractations politiques commencent dès septembre n’a rien
d’un hasard dans ce contexte. Beaucoup ont décrié l’absence de
légitimité des élections européennes..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
vendredi 7 septembre 2018
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