"Avant même d'assurer la présidence tournante des Vingt-Sept pour six mois, à partir du 1er janvier, Budapest fait l'objet de critiques de plus en plus vives après l'adoption d'une loi controversée qui pourrait entamer la liberté de la presse.
Le Parlement hongrois a adopté, le 21 décembre, une série de mesures destinées à encadrer les médias. Les publications produisant des contenus qui ne seraient pas "équilibrés politiquement" ou "entravant la dignité humaine" – la loi ne précise pas ces notions – sont promises à de lourdes amendes : jusqu'à 200 millions de forints (720 000 euros) pour les télévisions et 25 millions (90 000 euros) pour les journaux ou les sites Internet.
L'organe chargé d'infliger ces amendes n'a rien de pluraliste : les cinq membres de ce Conseil des médias sont issus du Fidesz, le parti du premier ministre conservateur Viktor Orban. Cette autorité pourra également inspecter tous les instruments et documents de l'organe de presse incriminé, avant même d'identifier un délit. Et les journalistes pourraient être obligés de divulguer leurs sources sur des questions liées à la sécurité nationale." La suite sur lemonde.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.