La nuit du 21 décembre, lors du vote de la loi sur les médias, des députés de l’opposition se sont collé du scotch orange sur la bouche. Orange, comme le fruit choisi pour symbole il y a vingt ans par les benjamins politiques de l’époque, Viktor Orbán et ses jeunes démocrates (Fidesz). Aujourd’hui, Orbán est Premier ministre à la tête d’un gouvernement de droite populiste. La Hongrie, qui avait été l’un des premiers pays de l’Est à rompre avec le communisme et à autoriser la presse libre, vient d’adopter une loi sur les médias si répressive qu’elle replonge le pays trente ans en arrière. Et ce n’est pas la seule mesure qui inquiète.
Viktor Orbán est un étrange mutant politique. L’ancien étudiant rebelle est le seul, en Europe centrale, à avoir transformé un petit mouvement progressiste issu de la dissidence en un grand parti conservateur. Avec le temps, Orbán s’est mué en un politicien protéiforme : conservateur centriste, nationaliste à ses heures, populiste paternaliste." La suite sur libération.fr
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