Mais ce silence ne pourra pas se prolonger, puisqu’Orbán a ouvertement violé les droits et libertés garantis par les traités européens, alors même que Budapest va exercer à partir du 1er janvier la présidence semestrielle tournante de l’Union aux côtés d’Herman Van Rompuy, le président permanent du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement. Autant dire que sa vocation à représenter l’Union aux yeux du monde est clairement mise en cause." La suite dans le quotidien Libération du 31 décembre 2010 version payante.
vendredi 31 décembre 2010
Orbán plonge les Vingt-Six dans l’embarras
"Viktor Orbán a attendu le début de la trêve des confiseurs pour mettre fin à la liberté de la presse en Hongrie. Bien vu, si l’on en juge par le silence assourdissant qui a accueilli le vote d’une loi muselant les médias, le 21 décembre. Il faut dire que, mis à part quelques permanenciers engourdis, les institutions communautaires ont été massivement désertées par les diplomates et fonctionnaires européens depuis le week-end du 18 décembre.
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