Cette taxe vise essentiellement à augmenter les recettes fiscales du pays afin de rester sous la barre des 3% de déficit demandée par l'Union.
Dans son communiqué, la Commission déclare que la Hongrie dispose de deux mois pour prendre des mesures afin de se conformer à la réglementation de l'UE, faute de quoi le pays sera assigné devant la Cour de justice de l'Union européenne." La suite sur nouvelobs.comvendredi 30 septembre 2011
Bruxelles presse la Hongrie de supprimer sa "taxe télécom"
Rassemblement anti-austérité en Hongrie
Quelque 800 manifestants ont donné le départ d'une série de rassemblements placés sous le signe du "D-Day" (Jour J, allusion au débarquement des Alliés en Normandie en juin 1944) pour protester contre le gouvernement de centre droit de Viktor Orban." La suite sur lexpress.fr
jeudi 29 septembre 2011
Etre pauvre et sans logis !
"Etre pauvre et vivre sans logis, c’est difficile partout... Ça l’est encore plus en Hongrie, depuis un an, depuis que la droite populiste a investi la capitale. Ils sont plus de 30000 SDF à Budapest. Et le nouveau maire Istvan Tarlos est parti en guerre contre eux en faisant voter l’interdiction de vivre dans la rue, menaçant les SDF de peines d’emprisonnement. Un maire d’arrondissement va plus loin : il a fait adopter un décret qui punit de près de 200 euros d’amende tous ceux qui fouilleraient dans les poubelles pour trouver de quoi manger.
Il y après d’un an maintenant, le Parlement européen demandait à tous les Etats membres de mieux recenser les personnes vivant dans la rue, les SDF, et de développer des politiques pour les aider. Où en est-on ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les SDF sont de plus en plus exclus, voire punis. C’est ce que nous verrons en Hongrie avec le reportage de Florence Labruyère et François Musseau en Espagne." A écouter sur rfi.fr
Protestation contre la fermeture de la Fondation Publique Pikler Emmi
Nous avons appris récemment la décision du Gouvernement Hongrois de supprimer la Fondation Publique (közalapitvàny) Pikler Emmi. De quoi s’agit-il? La pédiatre psychanalyste Emmi Pikler avait fondé, peu après la dernière guerre mondiale, à Budapest rue Loczy, un lieu d’accueil pour enfants orphelins ou abandonnés, essentiellement âgés de 0 à 3 ans.
La prise en charge était basée sur le développement de liens individualisés entre l’enfant et une, ou un très petit nombre, (8), de puéricultrices, la reconstruction, d’une ambiance de type familial, offrant à l’enfant la sécurité et la stabilité affective nécessaire à son développement; de plus, chaque fois que cela s’avérait possible, les liens étaient conservés avec la famille d’origine. La relation privilégiée permettait ainsi l’investissement affectif. Cette méthode, développée par Emmi Pikler, et qui va à l’encontre des prises en charge anonymes, avec des rotations de personnel, soumis à une logique économique, (souvent traumatisantes pour l’enfant) pratiquées dans les orphelinats classiques, a fait école tout d’abord en Hongrie, puis au niveau international. Il existe actuellement un réseau de fondations Pikler couvrant onze pays. Pour l’anecdote, ajoutons que la Ville de Paris a donné à un square le nom d’Emmi Pikler. De nombreux stagiaires étrangers, médecins, psychologues, puéricultrices, viennent rue Loczy à Budapest, pour des sessions de formation pratique. Un enseignement théorique y est également dispensé par des universitaires de haut niveau, résultat d’un travail scientifique basé sur la clinique, travail que la suppression de l’Institut rendra désormais impossible.
À propos de la méthode Pikler, citons ici un extrait de l’ouvrage « La psychanalyse à l’épreuve du bébé », par Albert Ciccone, professeur à l’Université Lyon 2 (Dunod 2011, Éditeur) : « L’activité spontanée librement exercée par le bébé est en effet pour Pikler (1970), une composante fondamentale et essentielle de sa construction psychique élémentaire. Cette activité spontanée autonome par laquelle le bébé découvre, développe, exerce ses compétences, se déploie dans le cadre d’une relation chaleureuse, sécurisante avec un adulte attentif. » ... » Il organise l’environnement afin que celui-ci soit approprié aux besoins et au développement du bébé, et assure les conditions de déploiement de son activité autonome » ... » On comprend qu’une telle position éducative est très proche de ce que devrait chercher à atteindre toute position soignante, dans toute pratique thérapeutique. » Voici donc l’institution que l’on est en train de supprimer.
D’après une source proche du Gouvernement Hongrois: « le placement familial des petits-enfants est une option privilégiée dans le système hongrois de protection de l’enfance »... » depuis 1977 »... » un assez grand nombre de foyers pour bébés a été supprimé et la proportion des placements familiaux a augmenté ». Il s’agit donc bien là d’une option politique globale, coordonnée, face au problème de l’enfance abandonnée. Il convient d’ajouter ici que ces placements se font très souvent chez des familles n’ayant reçu aucune préparation à cette tâche, qui ne sont souvent motivées que par la possibilité offerte d’un revenu supplémentaire, et qui négligent l’enfant, faute de suivis réels. Bref une politique qui va directement à l’opposé de l’enseignement d’Emmi Pikler. Cette méthode est, par contre, plus économique pour l’Etat.
La décision du Gouvernement Hongrois de supprimer la Fondation Pikler est essentiellement liée à des considérations financières. Celui-ci a certes des excuses: le contexte international actuel (voir la situation dramatique de la Grèce) le contraint à privilégier le remboursement de la dette envers le système financier multinational, et à sacrifier de ce fait les besoins sociaux même les plus évidents. Il y a néanmoins des hiérarchies à respecter, et à faire respecter; on ne peut éthiquement tailler des économies dans n’importe quoi n’importe comment. Et on ne doit pas penser que pour l’opinion publique il ne reste plus rien à faire. Des protestations, surtout si elles prennent une ampleur internationale, peuvent amener le Gouvernement à infléchir sa position. D’autre part, l’existence d’un réseau international de Fondations Pikler, réseau dont l’avenir est lui-même basé sur la survie du noyau hongrois, présente un caractère d’utilité publique européenne. Un financement par le budget de l’Union ne serait-il pas possible? Nous lançons là quelques idées comme une bouteille à la mer...
Rudolf Kálmán
Adresse de l’Association française:
Association Pikler Loczy, 20 rue de Dantzig 75015 Paris
Tél. 01 53 68 93 50
www.pikler.fr/association/presentation.php
Article original paru initialement dans le bulletin de l'Association nationale Amitiés France-Hongrie
Soirée des Mardis hongrois du 27 septembre 2011 : les images
Liszt et la Hongrie - concert classique
Bicentenaire de la naissance de Franz Liszt
Voyage musical vers la Hongrie…
Bicentenaire de la naissance de Franz Liszt oblige, le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris a décidé de rendre hommage au compositeur hongrois. C'est d'ailleurs là le thème de ce concert : la Hongrie. Effectivement, nombre d'œuvres de Liszt reflète son pays natal, à l'image des fameuses Rhapsodies Hongroises.
Laissez-vous donc aller à un voyage musical vers l'est avec ce concert. Liszt sait effectivement si bien nous parler de la Hongrie…
La suite sur viafrance.com
Adresse de cet événement
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
209 avenue Jean-Jaurès
75019 Paris, France
Tel: 01 40 40 45 45
Hongrie : les eaux et les sols toujours pollués par la boue rouge
«Tsiganes» «Nomades» : un malentendu européen - 8 octobre à 09h30 Institut hongrois
L’Institut hongrois accueille le colloque le samedi 8 octobre 2011.
Sur la base des avancées historiographiques, le colloque se consacre au « malentendu européen » que constitue la perception des Tsiganes comme « étrangers de l’intérieur », afin d’en faire apparaître les singularités historiqueset anthropologiques.
En dépassant l’actualité politique de la « question rom », ce colloque cherche à saisir les composantes de « l’anti-tsiganisme » dans sa profondeur historique, entre exclusions sociale et raciale, et dans sa diversité européenne.
Un cycle de documentaires et fictions sur ce thème est programmé chaque jour au cinéma Les Trois Luxembourg (5e arr.) entre le 5 et le 11 octobre.
Plus d’informations sur www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com
En partenariat avec : Université Paris 8, Université de Pau, Fondation pour la Mémoire de la Shoa, Université de Vérone, CNRS, Fondation maison des sciences de l'homme, Institut Universitaire de France, Fondation pour la Mémoire de la deportation, FNASAT, Etudes Tsiganes, CERCI, IRIS, Maison des Ecrivains et de la Littérature, Université Paris III, Mémorial de la Shoah, Aircrige, Cinéma Les 3 Luxembourg, Revue Poésie
le samedi 8 octobre 2011, 9h30
Un exotisme européen ou une fabrique culturelle interactive ?
(Approches croisées ethnologie, anthropologie, littérature)
Accueil et ouverture par Balázs Ablonczy (Institut Hongrois) et Michel Wieviorka (FMSH)
Présidence Jean-Pierre Dozon (Anthropologue. MSH)
Martin Olivera (Ethnologue, Urba-Rom), La production du romanès. Quiproquo assumé et dynamiques socioculturelles chez les Tsiganes
A partir de l’ethnologie de Roms de Roumanie (Gabori de Transylvanie et Roms migrants en région parisienne), cette communication propose de discuter la manière dont les sociétés roms/tsiganes réinventent sans cesse des formes d’intégration locale originales, à l’encontre des images de groupes sociaux par défaut ou d’une culture « en danger » repliée sur elle-même. Seront évoqués les travaux ethnographiques sur d'autres groupes qui iraient dans ce sens, en vue d’un état des lieux rapide de la réflexion là-dessus.
Iulia Hasdeu (Anthropologue, Université de Genève), Femmes, culture et ethnicité. Réflexions sur les frontières entre Roms et Gadje.
L'ethnographie dans des villages roms de Roumanie aussi bien qu'auprès de Roms migrants en Belgique nous a donné à voir que certains Roms placent le couple conjugal et le corps des femmes au centre de leur pensée de l'identité ethnique. La sexualité, principal source de l'impureté, est au cœur d'une vision du monde comme coupé en deux, vision qui structure l'organisation sociale. Elle s'articule avec le statut de la femme rom dans ses deux facettes distinctes : romni (femme mariée) et bori (épouse, bru). Cela oblige à réfléchir sur la place de la femme et de la sexualité dans l'équation culture-ethnicité-société, en particulier sur la participation des corps féminins à la réification de la frontière entre Roms et Gadje. Par l'usage de l'emblème, les Gadje retiennent et investissent d'une part un corps féminin fantasmé, celui de « la Tsigane » orientalisée, et d'autre part, les mariages précoces qu'ils opposent aux droits fondamentaux de la femme. Comment et avec quelles conséquences cette perception réductrice est-elle instrumentalisée dans le contexte politique européen actuel? Nous nous référerons surtout à la manière dont en Roumanie ce mécanisme stigmatisant fonctionne à l'égard des Roms et comment il participe de la sélection opérée par la « démocratie sexuelle ».
Présidence : Leonardo Piasere (Anthropologue. Département de philosophie de Vérone)
Gérard Dessons (Littérature française, Paris 8), Errants devant l’éternel
Rejetés en tant que Tsiganes puis en tant que Roms, ils restent, pour bien des commentateurs, des « éternels errants ». Cette expression, marquant peut-être une attitude condescendante, est exemplaire d’un processus discursif engagé dans la transformation de déterminations historiques en état de nature, retirant ainsi à l’histoire – et à la pensée de l’histoire – le statut des Roms. Il est, de ce point de vue, symptomatique que les historiens traitant de cette question aient autant à s’employer à la restitution des faits qu’à leur interprétation.
La question des modes de vie est certainement très complexe s’agissant des Roms. Mais elle devient compliquée quand elle est traitée à travers la notion ambiguë de « style de vie », qui masque, sous des données apparemment objectives, l’historicité de manières spécifiques. Je me propose de regarder le fonctionnement et les enjeux de ce qui apparaît comme une anthropologie des paradigmes analogiques. J’examinerai plus précisément trois traits qui ont été considérés comme caractéristiques de l’ethos tsigane, et qui relèvent de la logique d’un même modèle paradigmatique, celui de l’errance : le refus, évidemment, de la sédentarisation ; l’absence de pratique scripturale propre à fixer les valeurs d’une culture ; le défaut, enfin, d’un socle comportemental rationnel renvoyant ce peuple à ses errements ataviques.
Jean-Luc Poueyto (Anthropologue, Université de Pau), Les Tsiganes et l’écrit : un problème épistémologique
Il semble que la très grande majorité des Tsiganes en Europe maintienne un rapport très mesuré avec les différentes formes d’écrit. Ces groupes familiaux semblent donc avoir choisi de se tenir à distance des campagnes massives d’alphabétisation et de scolarisation qui ont eu lieu depuis plusieurs siècles auprès des populations européennes. On peut alors s’interroger, à propos de bon nombre de groupes tsiganes, sur l’existence de manières différentes d’appréhender le monde sans qu’il y ait référence systématique à l’écrit. De même, et comme en écho, on peut se demander quelle est la place de l’écrit dans la construction des notions de peuple, de nation, de culture, de littérature… et comment concevoir un mode de vie et de pensée sans ces catégories. Nous aborderons cette problématique à partir de l’exemple de Manouches français.
Après-midi. 14h-18h30
Présidence Lucie Campos (Littérature comparée - Institut français)
Elisabeth Tauber (Anthropologue. Université libre de Bolzano, Italie), Time and territory - these are the others. Ethnographic reflections on philosophical constructions.
European philosophy has conducted over centuries a discussion of insult and of exclusion regarding Romani people. There are only a few known voices that have tried to lead this discussion in an other direction. One of this voices was represented by Christian Jacob Kraus. He was a colleague of Emanuel Kant and focused his research on an empirical philosophy. His main interest concentrated on the Prussian Sinti and their cultural survival amidst the German nation-state. In my presentation I will start with my ethnographic experience among the Sinti Estraixaria of North Italy than I will briefly refer to the Kantian discourse on « nomads » for then giving a summary of the fascinating questions of Christian Jacob Kraus. Finally I will ask how constructions like « time » and « non-time », « territory » and « non-territory » have massively influenced the relation between Sinti and the majority in Mitteleurope.
Alain Reyniers (Anthropologue. Université de Louvain), A propos de Jan Yoors : ethnologie et littérature
Ecrivain et artiste d\'origine belge, Jan Yoors (1922-1977) occupe une place particulière en tsiganologie. On lui doit deux ouvrages sur sa vie passée dans un groupe de Roms lovara peu avant la Seconde Guerre mondiale (The Gypsies, 1965) et sur certains faits de résistance, impliquant notamment des Roms de ce groupe, entre 1940 et 1945 (Crossings, 1971). Le premier ouvrage a été longtemps tenu pour l'un des meilleurs documents ethnographiques écrits sur les Tsiganes et sert toujours de référence à de nombreux chercheurs. Yoors y présente avec beaucoup de précisions la vision que les Lovara rencontrés avaient d'eux-mêmes et des autres groupes tsiganes et offre un tableau saisissant de la vie menée par des familles nomades durant la première moitié du XXème siècle. Pourtant, le caractère généralisant de certains propos diminue la portée scientifique de l'oeuvre. De même, les faits rapportés ne s'accordent pas toujours avec les souvenirs qu'en ont gardés les Roms. La confrontation entre les dires de l'auteur et les commentaires de ceux auprès de qui il avait vécu pose autant la question de la mémoire sociale que celle de l'oeuvre littéraire et de son impact en tant que vecteur de connaissance face à la rigueur ethnographique.
REGARDS CROISÉS SUR LA HONGRIE (LITTÉRATURE, ANTHROPOLOGIE, POLITIQUE)
PRÉSIDENCE MICHAEL STEWART (ANTHROPOLOGUE, LONDRES)
Cécile Kovacshazy (Littérature comparée, Limoges/Bremen), Romanciers tsiganes hongrois de la vie ordinaire : József Holdosi (Les Kánya 1978) et Menyhért Lakatos (Couleur de fumée 1975)
József Holdosi dans Les Kánya (1978) et Menyhért Lakatos dans Couleur de fumée (1975) racontent sans complaisance la vie quotidienne de familles tsiganes ordinaires. Ces deux romans, qui comptent parmi les premiers écrits littéraires hongrois, répondent à la fonction de subversion de la littérature pour les raisons suivantes : - Ils se placent à contre-courant du préjugé identitaire plaqué sur les Roms puisqu’ils s’inscrivent dans l’ordre symbolique hégémonique du langage, de surcroît fictionnel. - Ces deux narrations n’adoptent pas, comme souvent les textes littéraires écrits par des Tsiganes, une attitude (défensive) idéalisante. Elles présentent un ensemble de personnages réalistes, et sûrement pas idéalisés. Elles déplacent donc également les habitus d’écriture de ce qu’on peut appeler (de façon fort discutable) les « littératures romani ». Cette critique interne (et non externe en l’occurrence) produit le salutaire effet d’annuler la vision manichéenne xénophobe très active aujourd’hui au sein de l’Union européenne et dans laquelle « le » Tsigane (dans un sens général fort éloigné de la réalité des particularismes individuels) devient l’honni intérieur de cette nouvelle forteresse qu’est l’espace Shengen. - Enfin, face au déni d’Histoire dans lequel on relègue les Tsiganes sempiternellement, ces deux romans flirtent avec la chronique romanesque micro-historique et recontextualisent une narration certes imaginaire mais non fantasmatique. Un développement adjacent à ce troisième point concernera la place accordée dans ces romans au génocide de la Deuxième Guerre mondiale, que couvre chronologiquement la diégèse des deux œuvres.
Ces trois caractéristiques permettront, de façon comparative et différentielle, de poser la question des effets esthétiques et sociaux d’une critique interne et de son extériorisation.
Kata Horvath (Anthropologue, Université de Pécs)
« Pas de panique, nous sommes des nègres »
En rapport avec certains processus politiques nationaux, dans les dernieres années le discours sur les tsiganes s'est transformé en Hongrie. Le statut social de « tsigane » a changé : En simplifiant on peut dire que le statut social du « subordonné » a donné lieu au statut d’« exclu » dans un discours public qui n'évite plus de parler de « Tsigane » comme auparavant, mais identifie et construit des problèmes structurels de la société hongroise comme « question tsigane ». Après des décennies d'ignorance du « Tsigane » en tant qu'acteur social et politique, celui-ci joue à présent le rôle principal de coupable dans un drame national. Dans mon intervention, qui s’appuiera sur mes recherches anthropologiques commencées il y a dix ans dans un village hongrois, je parlerai du bouleversement des expériences sociales liées au « fait d’être tsigane ». La promesse de l'assimilation, qui durant deux ou trois générations a été la contrainte la plus forte pour les familles, s’est changée en discrimination ouverte en quelques années. Comment ces familles affrontent-elles cette nouvelle contrainte, comment les expériences liées à l'assimilation ont-elles été reformulées? Je montrerai que les expériences sociales de la honte et les stratégies pour garder sa fierté ont donné lieu à des formes nouvelles de peur et d'agression. La phrase souvent répétée « N'aie pas honte si tu veux prospérer ! » (« Ne szégyelld magad, mert nem élsz meg! ») a fait place à une autre, plus appropriée : « Pas de panique, nous sommes des nègres ! » (« Semmi pánik, niggerek vagyunk! »)
Avec projection d’extraits d’un documentaire sur le théâtre social réalisé dans le même village en 2010.
Livia Jaroka (Anthropologue, représentante de la « minorité Rom » au Parlement européen). De la réflexion anthropologique à l’engagement politique européen
L'ex-président de la bourse hongroise dresse un portrait apocalyptique de la fin de la zone euro
"Aujourd’hui, de nouvelles déclarations ont encore fait sensation sur le net, annonçant un avenir dantesque pour l’euro. Elles font écho à celles d’Alessio Rastani, qui ont interloqué les internautes du monde entier hier, alors que ce dernier a finalement admis qu’il l’avait fait pour attirer l’attention sur lui. Mais cette fois-ci, il y a une nuance de taille : leur auteur, le Hongrois Attila Szalay-Berzeviczy, est un professionnel reconnu du monde bancaire. Il est Global Head of Securities Services à la banque italienne UniCredit, et précédemment, il a présidé la bourse hongroise, ce qui donne un certain crédit à ses assertions. Voici une sélection de celles-ci :
« L'euro est pratiquement mort, et l'Europe risque un séisme financier en cas de défaut de la Grèce »" La suite sur express.be
mercredi 28 septembre 2011
Petit à petit, le nettoyage social des rues de Budapest se poursuit
Eszter Forrai expose au Père Lapin du 28 septembre au 31 octobre 2011
Du 28 septembre au 31 octobre 2011
Restaurant-Galerie Au Père Lapin
10 Rue du Calvaire
92150 Suresnes
01 45 06 72 89
Au Père Lapin : à lire sur Télérama
Le cinéma hongrois s'invite au Festival de Beauvais
Enseignement supérieur - La Hongrie en queue de peloton
En Europe, ce sont les Suisses qui dépensent le plus pour leurs étudiants (un peu plus de 15.700 euros par an), juste devant les Suédois (15.210). Parmi les grands pays européens, la France est proche de l’Allemagne (11.200 euros), du Royaume-Uni (11.160) ou de l’Espagne (9.700) mais très loin devant l’Italie où l’enseignement supérieur fait vraiment figure de parent pauvre avec seulement 6.950 euros dépensés par an et par étudiant en 2008. Les anciens pays communistes se situent en queue de peloton avec 6.064 euros pour la République Tchèque, 5.149 euros pour la Pologne et 4.782 euros pour la Slovaquie." La suite sur lepetitjournal.com
Agen : la solidarité bat son plein pour rapatrier le corps de Kitti
ls sont arrivés de Hongrie vendredi en pleine nuit avec l'espoir de voir enfin leur fille. Mais la jeune femme, très grièvement brûlée suite au coup de folie d'un Agenais de 34 ans habitant un studio au rez-de-chaussée de sa résidence, était morte deux jours plus tôt des suites de ses blessures, au service des grands brûlés de l'hôpital Pellegrin à Bordeaux où elle avait été admise dans les heures suivant le drame." La suite sur sudouest.fr
Les nouveaux « kapos » en croisade contre les « assistés »
"Le gouvernement hongrois vient de reprendre à son compte l'idée devenue fameuse du maire Jobbik de Gyöngyöspata : occuper les Roms - et autres chômeurs - dans un dispositif de travail obligatoire pour qu'ils méritent leurs allocations. Certaines émissions de télévision françaises ont diffusé des reportages à ce sujet, mais elles ont raté une bonne occasion de faire le lien avec l'actualité de l'emploi et de la solidarité dans l'Hexagone.
Cette fois-ci, ce n'est plus la réforme des médias ou la nouvelle Constitution hongroises qui sont observées, mais la convergence apparente en Hongrie de deux phénomènes d'actualité, qui demeurent distincts en France : le "problème Rom" et "l'assistanat". Lundi 19 septembre, le dossier du 20h de France 2 était donc consacré aux travaux d'intérêt général des chômeurs - notamment des Tziganes - en vigueur dans le village tristement célèbre de Gyöngyöspata." La suite sur hu-lala.org
lundi 26 septembre 2011
Nuit blanche : Glowing Bulbs (Ampoules grillées) 1er octobre de 19h00 à 1h Institut hongrois
La sculpture-vidéo est le fruit d’un long processus de recherche, que les membres de l’atelier Glowing Bulbs (Ampoules grillées) mènent depuis des années sur le concept des espaces projetés. Il s’agit de l’un des ateliers visuels les plus reconnus en Hongrie, dont l’activité s’étend sur plusieurs domaines : projection de façade (notamment sur les murs de l’Institut Hongrois à Berlin), installations, concerts, représentations théâtrales, clips vidéo.
Entrée libre
Institut hongrois, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.
Cinéma : Question de détail de Zsombor Dyga 30 septembre à 20h Institut hongrois
Question de détail (Köntörfalak) de Zsombor Dyga
2009, 80 minutes, V. O. hongroise sous-titrée en anglais
Une jolie femme et un jeune homme bedonnant se croisent dans un parc budapestois. Baratineur et décomplexé, ce dernier réussit à vaincre les réticences de la belle inconnue et à se faire inviter chez elle. Le rendez-vous improvisé tourne en huis clos électrique avec l’apparition du frère hystérique de la jeune femme. Les trois personnages sont unis par des liens plus forts qu’ils ne le pensent.
Le film a été récompensé par plusieurs prix à la Semaine du film hongrois en 2010 (meilleur acteur, meilleur réalisation, meilleur montage).
Informations : +33 1 43 26 06 44
Entrée : 5 / 3 €
Institut hongrois, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.
Récital de Marouan Benabdallah 27 septembre à 20h - Institut hongrois
Agé à peine de 28 ans, Marouan Benabdallah est incontestablement le principal pianiste de son pays natal, le Maroc, sur la scène internationale. Avec un héritage musical profondément enraciné dans la tradition hongroise, il a reçu sa formation au Conservatoire Béla Bartók et à l'Académie Franz Liszt de Budapest, et en 2008, s'est vu décerner la médaille du Parlement hongrois « en reconnaissance de son talent exceptionnel et de ses accomplissements dans le domaine musical ».
Sa carrière internationale débute en 2003 après son succès triomphal au concours de la Radio Hongroise et au Grand Prix d’Andorre. Il se produit en Allemagne, en Autriche, en Chine, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, et en Italie entre autres, dans des salles prestigieuses comme la Salle Cortot à Paris, le Théâtre Noga Hilton à Cannes, la Laeiszhalle à Hamburg, le Cleveland Play House, le Merkin Hall de New York, le Forbidden City Concert Hall à Pékin, l’Oriental Art Center à Shanghai ou la grande salle de l'Académie Franz Liszt à Budapest. Il est également l'invité d'orchestres en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.
En 2011, Marouan Benabdallah jouera au Carnegie Hall de New York, au Kennedy Center de Washington ainsi qu'au mythique Teatro Colon de Buenos Aires en Argentine. Il se produira également au Canada, en Allemagne, en Espagne, en France, en Hongrie, en Italie, au Royaume-Uni, en Suisse, en Inde, en Chine et au Maroc.
www.marouan.org
Avec le soutien de l’OCP (Office chérifien des phosphates, Maroc), sponsor officiel de Marouan Benabdallah pour la saison 2011. En collaboration avec Neemrana France.
Programme
Liszt
Funérailles
Valse Mephisto nº3
Schubert / Liszt
Auf dem Wasser zu singen…
Liebesbotschaft
Die Forelle (La truite), première version
Soirées de Vienne nº 6
Liszt
Ave Maria
Les cloches de Rome
Sposalizio
Rhapsodie hongroise nº2
Informations et réservation : accueil@instituthongrois.fr | +33 (0) 1 43 26 06 44
Entrée : 10 / 7 €
Institut hongrois, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.
Essai - Plaidoyer pour Budapest
"Résidant à Budapest et Parisien de naissance, suis-je vraiment conscient de cette chance que j’ai de pouvoir aller et venir à mon gré entre ces deux villes si merveilleuses et attachantes ? Un peu comme un amant qui aurait deux maîtresses. L’une, la sage blonde – la légitime ? – sur les bords de la Seine et l’autre, la coquine brune un peu sauvageonne sur les bords du Danube.
D’aucun trouveront l’image un peu simplette, mais il est un fait que ces deux villes sont de loin celles qui, en Europe, ont ma préférence, du moins pour y vivre. Auxquelles j’ajouterai Madrid. Attention: il ne s’agit nullement d’un concours de beauté, mais uniquement de sentiments que j’éprouve spontanément sans trop chercher à les analyser. Car, d’autres villes peuvent être considérées comme au moins aussi belles, dans d’autres genres, telles par exemple Venise, Rome, Vienne ou Prague.
Entre Paris et Budapest, beaucoup de points communs, mais aussi de forts contrastes. On qualifie parfois Budapest de „Paris de l’Est”, terme à mon sens mérité." La suite sur lepetitjournal.com
dimanche 25 septembre 2011
Le Hongrois Kepiro, suspecté de crimes de guerre, a été enterré
Quelque 500 personnes ont participé à son enterrement, dont plusieurs députés du parti d'extrême droite Jobbik.
Certains participants portaient des vêtements ressemblant à l'uniforme de la Garde hongroise, formation paramilitaire du Jobbik, qui a été interdite par la justice." La suite sur portalangop.co.ao
L'incendiaire mis en examen
L'habitant, qui a mis le feu à sa résidence, Les Pradines, rue Lisbonne à Agen, vendredi matin dernier a été mis en examen pour dégradation volontaire par incendie ayant entraîné la mort, mais aussi des incapacités temporaires de travail supérieures et inférieures à huit jours, considérant les sept autres victimes." La suite sur sudouest.fr
samedi 24 septembre 2011
En Hongrie, on taxe aussi l'alimentation
Avec cette mesure, la Hongrie espère faire rentrer au minimum dans ses caisses près de 70 millions d'euros de recettes cette année. A moins qu'elle ne relève le niveau de cette taxe, jugé déjà trop faible." La suite sur usinenouvelle.com
Les banques autrichiennes ne se laisseront pas "chasser" de Hongrie
"Nous ne nous laisserons pas chasser du pays par une politique économique hostile, qui cause de graves dégâts à la Hongrie", a indiqué Andreas Treichl, président du directoire d'Erste Bank, dans cet entretien publié vendredi sur le site du journal économique Napi Gazdasag." La suite sur lesechos.fr
Cycle Bartók au Théâtre des Champs-Élysées
Cycle
Bartók
Racines semble être le mot le plus juste pour évoquer les parcours de Béla Bartók et Esa-Pekka Salonen.
Profondément ancré dans la culture hongroise et cela malgré l’exil, Bartók a toujours revendiqué
musicalement sa terre d’origine. Esa-Pekka Salonen, malgré une carrière internationale et un ancrage californien de longue date, reste lui aussi fidèle à sa Finlande natale. Ce cycle en trois dates permettra de retrouver quelques-unes des pages les plus emblématiques du compositeur, dont son unique opéra, Le Château de Barbe-Bleue, servies par l’un de ses plus fervents admirateurs. Il sera au pupitre du Philharmonia Orchestra, lui aussi depuis longtemps attaché à cette grande figure de la musique européenne du XXe siècle.
Philharmonia Orchestra
Esa-Pekka Salonen direction
John Tomlinson basse
Bartók Musique pour cordes, percussions et célesta
Le Château de Barbe-Bleue, opéra en un acte
mardi 15 novembre 2011 20 heures
Tarifs : 85 à 5 €
Christian Tetzlaff violon
Bartók Suite de danses
Concerto pour violon n° 2
Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune
Bartók Le Mandarin Merveilleux, suite
vendredi 27 janvier 2012 20 heures
Tarifs : 85 à 5 €
Nikolaï Lugansky piano
Bartók Le Prince de bois, suite
Concerto pour piano n° 3
Concerto pour orchestre
lundi 25 juin 2012 20 heures
Tarifs : 85 à 5 €
Renseignements au 01 49 52 50 50
Tous les programmes sur theatrechampselysees.fr et Facebook
Théâtre des Champs-Élysées
15, avenue Montaigne
Paris
vendredi 23 septembre 2011
Exposition - Les photos de André Erdős
Erdős a profité de ses déplacements privés et professionnels pour filmer et photographier les hommes et leur entourage. Homme de gauche, il a pris soin d'immortaliser la mémoire de maints combats et sacrifices humains." La suite sur lepetitjournal.com
Société civile - Une Critical Mass musicale à Budapest
Des milliers de cyclistes brandissent leurs engins avant que l'Orchestre du Festival ne commence à jouer Tchaïkovski sous la direction de Iván Fischer...Comme toujours, la Critical Mass a attiré un nombre impressionnant de cyclistes de tout âge, cette fois sur la place des Héros de Budapest. Les musiciens ont pris place sur les gradins du Musée des Beaux-Arts en tenue quotidienne. En saluant le public, le maestro a exprimé son souhait de voir plus de cyclistes et moins de voitures dans les rues de la capitale et ailleurs. " La suite sur lepetitjournal.com
L’Autriche et la Hongrie exigent la fermeture du couloir balkanique
André Vallin a démystifié la langue hongroise, si étrange à nos oreilles...
Un peu d'histoire
La Hongrie, est un petit pays de 93 000 km². Enserrée entre les pays de langue slave (Ukraine) allemande (Autriche) ou latine (Roumanie), le pays a été amputé d'une grande partie de ses territoires par le traité de Trianon de 1920, un véritable traumatisme pour ce peuple généreux qui donne tout, même ce qu'il n'a pas..." La suite sur lavoixdunord.fr
jeudi 22 septembre 2011
Hongrie : l'Europe au secours de ses banquiers
Depuis 2000, ces banques, qui monopolisent le marché du crédit à la consommation en Hongrie, ont poussé les acquéreurs d'un logement ou d'une voiture à s'endetter en devises, surtout en francs suisses, en leur faisant miroiter des taux de crédit moins élevés. Mais avec la crise financière de 2008, le forint, la monnaie locale, a perdu de sa valeur tandis que le chômage explosait. Les emprunteurs ont été pris à la gorge. Et leur situation a empiré avec l'envolée du franc suisse sur fond de crise de l'euro. Leurs mensualités ont crû de 35 % depuis 2005. Et comme beaucoup ne peuvent plus payer, la banque met leur maison ou leur voiture aux enchères : une vente à vil prix qui le plus souvent n'éteint même pas la dette." La suite sur lutte-ouvriere-journal.org
Kitti est décédée
Kitti Kovács est décédée hier soir, à 22 heures, à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux. La jeune femme âgée de 22 ans avait été transportée vendredi au service des grands brûlés, dans un état critique. Elle aurait dû faire l'état des lieux de son appartement de la résidence Les Pradines, située rue Lisbonne à Agen, le lendemain, et rentrer en Hongrie, chez elle, au terme d'un échange étudiant." La suite sur sudouest.fr
Roms et extrême-droite hongroise : la traque
Gyöngyöspata est un village de 2.500 âmes, perdu dans le nord de la Hongrie, à 81 km de Budapest. Encerclé par des vignes et des champs de tournesol, ce hameau semble paisible. Propret, avec des jardins bordés de rosiers et des villageois qui se déplacent à vélo : on se croirait transporté au cœur d’une brochure touristique." La suite sur cafebabel.fr
Le blason de l'ex-URSS ne peut être une marque
L'affaire débute en 2006. Un styliste russe et la société Couture Tech demandent l'enregistrement d'une marque communautaire. Le sigle en est une reproduction de ce blason représentant, notamment, une faucille et un marteau ainsi qu'une étoile rouge à cinq branches.
L’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI) examine la requête... et la rejette. Il estime que le symbole risque de choquer les personnes qui résident en Hongrie, en Lettonie ou en République tchèque, pays qui ont été soumis au régime soviétique." La suite sur lextimes.fr
mercredi 21 septembre 2011
Akos Kertész, écrivain, rayé de la liste des citoyens d'honneur de Budapest
La chasse aux sorcières se poursuit en Hongrie. Après "l'affaire des philosophes" qui s'est dégonflée comme une baudruche, aujourd'hui le pouvoir de droite FIDESZ et ses alliés de l'extrême droite organisent des procès à la mode stalinienne. Ils s'en prennent à un écrivain de grand talent, Ákos Kertész qui a eu le malheur d'écrire un article dans l'édition américaine de Népszava. Kertész, dans cet article, regrettait en substance que son pays, la Hongrie n'ait jamais fait face à son passé nazi, qu'elle n'ait jamais reconnu sa responsabilité dans les déportations de juifs de 1944 et qu'elle n'ait donc jamais pu faire le travail d'élaboration de ce passé au même titre que l'Allemagne ou la Pologne.
La majorité de droite du conseil municipal de Budapest vient en conséquence, de lui retirer son titre de citoyen d'honneur de la Ville de Budapest.
Les citoyens d'honneur
Akos Kertész avait été invité des Mardis hongrois de Paris le 2 octobre 2007 pour la parution de la traduction française de son livre Makra.
En 2008, on lui avait aussi décerné le prix hongrois le plus prestigieux, le Prix Kossuth
Hongrie. La ville des irréductibles
Sur la grand-place dominée par la façade vanille de l’hôtel de ville baroque, un écran vidéo retransmet en direct la réunion du conseil municipal. L’ambiance est électrique. A l’intérieur, les élus de la droite populiste, majoritaires à l’assemblée municipale, invectivent la maire indépendante, Eva Tétényi : «Tu es la maire la plus stupide du pays ! Pas question de mettre tes propositions à l’ordre du jour.» La première élue rétorque : «Démissionnez si vous ne voulez pas coopérer !» Dehors, la foule a choisi son camp : «Idiots, on ne veut plus de vous ! Vive Eva Tétényi !»
A chaque assemblée municipale, la même scène se répète à Esztergom, ville de 30 000 habitants à une heure de route de Budapest. Le 3 octobre 2010, Eva Tétényi, architecte sans étiquette politique, a remporté le fauteuil de maire, éjectant son prédécesseur de droite, en place depuis dix ans. Mais le parti populiste, le Fidesz, est resté majoritaire au conseil." La suite sur liberation.frDon Giovanni. Keine Pause Théâtre musical - Mozart - David Marton Les 23, 24, 25.09/2011 à la MC93 à Bobigny
Révélation du Festival Standard idéal 2011, David Marton, artiste associé à
la MC93 ouvre la saison avec un Don Giovanni détonant.
Hongrois et berlinois, musicien, chef d'orchestre, metteur en scène,
généreux, malicieux, David Marton - qui a débuté sa carrière aux côtés de Castorf, Arpád Schilling et Marthaler - est un artiste phare de la scène d'Outre-Rhin.
Si vous ne le connaissez pas encore, il est temps de le découvrir !
DON GIOVANNI. KEINE PAUSE
THÉÂTRE MUSICAL - Mozart - David Marton
Les 23, 24, 25.09/2011
* Voir la Bande-annonce
Dans la presse
Les Inrockuptibles. Remixant Don Giovanni à la manière d'un DJ, David Marton nous convie à un happening hôtelier aussi humoristique qu'érotique.
Mouvement. De ce spectacle surprenant et intelligent, on ne répètera pas qu'il dépoussière la forme de l'opéra (...) Il y a plus important : l'audace et l'intelligence dramaturgique, l'humour, la liberté qui encore une fois n'a pas de prix. L'opéra de Marton vient percuter sans violence et avec finesse les codes établis.
Marianne 2. C'est une femme - la magnétique chanteuse de jazz serbe Yelena Kuljic - qui interprète le rôle-titre. Pourquoi avoir féminisé Don Giovanni ? «Je n'ai pas confié le rôle à une femme, mais à une voix » se défend Marton. Ici, point de dévotion béate pour le divin Mozart. Marton, irrespectueux mais toujours inventif, décline plusieurs fois certains airs du sublime opéra, à la guitare électrique, ou à l'accordéon, dans un style tzigane.
Télérama. Marton revisite l'opéra, créant un théâtre musical détonant. Pourtant il ne cherche pas à faire moderne, ni à actualiser à n'importe quel prix, façon Peter Sellars. lI importe plutôt à cet amoureux forcené de la musique d'en décrypter tous les codes possibles, histoire de mieux nous en faire partager l'infini langage.
Elle. Le petit génie hongrois David Marton fait du chef-d'oeuvre de Mozart une création pop-futuriste, où Don Juan, bien malgré lui, affronte sa décadence.
Réserver ce spectacle
Réservations
Réservez vos places au 01 41 60 72 72 ou reservation@mc93.com
Vendredi 23.09 à 20h30, samedi 24.09 à 20h30 et dimanche 25.09/2011 à 15h30.
Tarifs 25 euros à 9 euros
MC93
Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis
1, boulevard Lénine
93000 Bobigny
La Hongrie met les Roms au travail
Un projet approuvé par le parlement hongrois en juillet dernier stipule que toute personne recevant des indemnités sociales doit travailler sur des sites de construction, nettoyer les rues ou entretenir les parcs et forêts. En cas de refus, le versement des indemnités peut être interrompu. Une certaine flexibilité est toutefois prévue pour les personnes âgées et malades, ainsi que pour les parents seuls avec enfants.
Quelque 300 000 personnes effectueraient ces « travaux d’utilité publique ». En outre, même si ce programme vise officiellement les chômeurs, il aurait des implications ethniques et viserait directement la population rom selon les détracteurs du projet." La suite sur euractiv.com
Zsuzsanna Varkonyi : concert du 20 septembre 2011 au Studio de l'Ermitage
Très beau concert de rentrée hier soir avec Zsuzsanna Varkonyi, toujours aussi sensible, prenante, envoûtante. Bientôt de nouveau sur scène au Studio de l'Ermitage, si les rumeurs se confirment. A suivre sur le Blog des Mardis hongrois.
Comédienne, chanteuse et musicienne, Zsuzsanna née en Hongrie, a commencé par constituer son propre répertoire en interprétant à sa manière des chansons traditionnelles des pays de l'Est. Pour ses deux derniers albums, elle a composé ses créations, qu'elle chante en Hongrois, Tzigane, et Français , arrangées de mains de maîtres par ses musiciens. Elle a su créer un univers particulier où le rythme prédomine et où l'expressivité pure allie l'humour à la mélancolie."
En première partie:
Jeff Hallam from Portland -Oregon.
Zsuzsanna Varkonyi: - chant, accordéon
Csaba Palotaï - guitare
Fred Norel - violon
Jeff Hallam- basse
http://www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi
UE: l'utilisation d'une marque représentant le blason soviétique jugée contraire "aux bonnes moeurs"
La cour a confirmé une décision de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles) (OHMI), estimant que la marque demandée par Couture Tech Ltd, entreprise établie à Tortola (îles Vierges britanniques) et liée à un styliste russe dont l'identité n'a pas été communiquée, était "contraire à l'ordre public et aux bonnes moeurs" en Hongrie." La suite sur nouvelobs.com
Curieusement les symboles nazis, largement diffusés en Hongrie, ne semblent pas être considérés par les autorités hongroises comme contraires à l'ordre public et aux bonnes moeurs. Allez y comprendre quelque chose !
mardi 20 septembre 2011
Hongrie: Orban veut mettre fin à "l'ère des banquiers"
"C'est l'ère des banquiers qui a ruiné l'Europe et la Hongrie: ils ont fait croire aux gens au cours des dernières 15-20 années qu'il est possible de s'endetter sans conséquences" et de "toujours avoir accès à des crédits bon marché", a-t-il expliqué au journal gratuit Metropol.
"Dans des pays comme la Pologne ou la Roumanie, les gouvernements ont mis fin à cette pratique et ont limité l'accès aux emprunts en devises étrangères, mais, en Hongrie, les dirigeants ont choisi de soutenir les banques: avec le changement de gouvernernement (ndlr: Viktor Orban a été élu en 2010, mettant fin à un gouvernement de gauche), nous avons eu l'opportunité de mettre fin à l'ère des banquiers et de protéger les gens dupés de la pratique qui leur fait porter tous les risques et toutes les pertes", a-t-il souligné." La suite sur daily-bourse.fr
Benfica et la malédiction Guttmann
Bela Guttman est né en 1900 en Autriche-Hongrie. Issu de la communauté juive hongroise, il démarre sa carrière de joueur au MTK Budapest, avant de rejoindre le Hakoah de Vienne. Latéral droit, il est sélectionné avec l’équipe de Hongrie pour les JO de Paris en 1924. En 1926, c’est le grand saut. Guttman part pour New-York et l’American Soccer League, qu’il disputera avec quatre clubs différents." La suite sur parlonsfoot.com
La Hongrie adopte le projet controversé sur le remboursement des dettes
Proposé par le gouvernement de centre-droit, qui jouit d'une majorité des deux-tiers au Parlement, le texte a recueilli 277 votes favorables, 9 contre et 30 députés se sont abstenus, détaille l'agence hongroise MTI.
Selon ce projet, les Hongrois endettés en ces devises pourront repayer en un remboursement final les dettes avec une parité de 180 HUF/CHF et 250 HUF/EUR, alors que les taux actuels sont de l'ordre de 234 HUF/CHF et de 280 HUF/EUR.
Ils ont jusqu'au 30 décembre pour déposer leur demande auprès des banques et disposeront ensuite de 60 jours pour effectuer leur remboursement." La suite sur lesechos.fr
lundi 19 septembre 2011
Franz Liszt : Miroir d’une société européenne en évolution - Colloque de Strasbourg les 26 et 27 septembre 2011
Triple colloque Liszt – France, 20-27 septembre 2011
(Rennes - Dijon - Strasbourg, collaboration entre trois universités françaises)
Franz Liszt : Miroir d’une société européenne en évolution
Franz Liszt: Mirror of a European Society in Evolution
Colloque de l'Université de Strasbourg
« Les topiques du XIXe siècle et la musique de F. Liszt »
“19th-century Topoi and the Music of Franz Liszt
Lundi 26 septembre, Collège Doctoral Européen, 46 Bd de la Victoire, Strasbourg
Amphithéâtre
9h30 : Ouverture du colloque (par M. Alain Beretz, Président de l’UDS, M. Germain Roesz, directeur de l’EA 3402 ACCRA et Márta Grabócz, organisatrice du colloque)
10h00 : Conférencière invitée : Siglind BRUHN (Université de Michigan)
“Il Penseroso”, from Stone to Tone: Intermedial Responses between Illustration and Ekphrasis
1ère séance : Les figures féminines dans la musique de Liszt / Présidente : Béatrice Didier
10h45 Grégoire CAUX (Université Paris IV Sorbonne - France)
Les modes de présence de la figure féminine chez le dernier Liszt
11h15 Pause
11h30 Megan McCARTY (Boston University, Etats-Unis)
Franz Liszt’s settings of poems by Victor Hugo: A previously unrecognized song cycle
12h00 Yusuke NAKAHARA (F. Liszt University of Music, Budapest)
Gretchen and Zerlina – The Representation of Innocence
12h30 Déjeuner
Auditorium
2ème séance : La nature et autres topiques dans la musique de Liszt /Présidente : Laurence Le Diagon-Jacquin
14h15 : Conférencier invité : Bertrand OTT (Angers, France)
L'espace aérien comme espace de création de la musique lisztienne
15h15 : Michael EISENBERG (Columbia University – Etats-Unis)
Subjectivity and Absence in Vallée d'Obermann: Sonic Glosses on the Topos of Nature
15h45 : Albert van der SCHOOT (University of Amsterdam – Pays-Bas et University of Antwerp – Belgique)
Was Liszt a precursor of the Section d'or?
16h15 : Pause
16h30 : Claudia COLOMBATI, Università Roma 2 « Tor Vergata » (Italie)
Le sublime héroïque dans l’inspiration créative de Franz Liszt: entre τοποι romantiques récurrents et réflexions esthétiques
17h00 : Bruno MOYSAN, IEP de Paris (France)
De la forme-fantaisie à la forme romantique
17h30 : Detlef ALTENBURG (Institut für Musikwissenschaft der Hochschule für Musik F. Liszt, Weimar, Université F. Schiller, Iéna, Allemagne) Byron or Faust? The Poet at the Piano
18h00 : Dîner
20h00 : Concert à la Salle d’Orchestre de la Cité de la musique (Conservatoire de Strasbourg, 1 place Dauphine) - Programme : œuvres de Liszt - Tibor Szász, pianiste (Allemagne)
et le Duo Prometheus (Espagne)
Mardi 27 septembre
Collège Doctoral Européen, 46 Bd de la Victoire, Strasbourg
10h00 : Conférence plénière : Béatrice DIDIER (ENS, France)
Liszt et le sublime négatif de Senancour
Amphithéâtre
10h45 : 3e séance : Faust et autres topiques littéraires dans la musique de Liszt
Présidente : Claudia Colombati
Mara LACCHE, Professeur à l’Université de Macerata (Italie), membre de l’OMF (Paris IV, France) : La quête d’un enfant du siècle : Liszt entre faustisme et recherche de l’idéal
11h15 - Pause
11h30 - François-Gildas TUAL, Conservatoire à Rayonnement Régional de Grenoble (France)
Franz Liszt et l’art du récit dans le Lied romantique - Construction, fonctions et ambiguïtés de la narration sur le thème de la Lorelei
12h00 : Anne ROUBET, CNSMDP et Université de Marne-la-Vallée (France)
Méphisto ironiste : l’ironie chez Liszt est-elle un topique ?
12h30 : Déjeuner
10h45 : Auditorium
4e séance : Les topiques romantiques et le piano lisztien
Président : Detlef Altenburg
Nathalie HEROLD, Université de Strasbourg (France)
La spécificité pianistique des topiques dans la musique pour piano de Franz Liszt
11h15 - Pause
11h30 : Olivia SHAM, Royal Academy of Music (Londres, Grande-Bretagne)
Changing Pianos, Changing Language: An Investigation into Liszt’s Harmonies poétiques et religieuses
12h00 : Daniela TSEKOVA, Université de Strasbourg,
Les topiques dans la Sonate en si mineur : analyse comparative des interprétations
12h30 : Déjeuner
15h00 : Conférence plénière : Tibor SZASZ, Hochschule für Musik, Freiburg (Allemagne) –
The topic of dissimulation in Liszt’s Weimar period: Es hat geflammt by Maria Pavlovna, Sonata in B minor, Faust Symphony, Mephisto Waltz No. 1
5e séance : Topiques romantiques et la structure musicale (et quelques autres aspects analytiques) Président : Bruno Moysan
15h45 : Sandra MYERS BROWN, Conservatorio Superior de Música de Salamanca (Espagne)
Liszt and the Spanish exotic topoi. The case of the “Contrabandista”.
16h15 : Pause
16h30 : Panu HEIMONEN, University of Helsinki (Finlande) Romantic Topoi, Narrativity, and Music Analysis - The strife towards Transcendence in Liszt’s Piano Piece “Invocation”
17h00 : Kasimir MORSKI, Università Roma 2 « Tor Vergata » (Italie)
Les tοποι indicatifs d’une idée créative et interprétative chez Franz Liszt, à la lumière de l’analyse de la Sonate en si mineur et du Concerto en mi bémol majeur
6e séance : Divers topoï romantiques et la musique de Liszt
Présidente : Márta Grabócz
15h45 : François DECARSIN, Université de Provence (France)
Le mal de l’avenir
16h15 : Pause
16h30 : Malgorzata GAMRAT, EPHE, Paris et Université de Cracovie (France et Pologne) :
Les différentes notions de l’amour dans les Lieder de F. Liszt
17h30 : Clôture du colloque
20h – Concert de Miriam Gomez
Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (au programme : les œuvres pour piano de F. Liszt : dernières décennies)
Le colloque international bénéficie de l’aide du Conseil Scientifique de l’Université de Strasbourg, du Conseil Général du Bas-Rhin, de l’IUF, de l‘Equipe d’Accueil 3402 ACCRA, de la DRAC d’Alsace, du Conservatoire de Strasbourg, du Collège Doctoral Européen et du soutien de la CASDEN.
Responsable de l’organisation : Marta Grabocz (grabocz@club-internet.fr)
Plaidoyer pour la langue hongroise par Pierre Waline
dimanche 18 septembre 2011
Cours de hongrois au Lycée Jacques Decour - Informations
La réunion d'information a eu lieu la semaine dernière et les inscriptions viennent de commencer. Les élèves peuvent venir sans problème jusqu'au début octobre et pour le LV3 même fin octobre. Septembre est le moment fatidique, c'est le moment où les élèves choisissent leurs langues vivantes.
Deux artistes hongrois à l'Opéra Garnier dans "La Clémence de Titus" de Mozart
Jusqu'au 8 octobre 2011
Toutes les infos sur le site de l'Opéra de Paris
La suite sur europecentrale.asso-web.com
samedi 17 septembre 2011
Failles dans le budget
La période budgétaire est toujours délicate pour les gouvernements. Ce n’est que trop vrai pour le gouvernement hongrois.
En 2010, tout de suite après les élections, le premier ministre, Viktor Orbán, a fait du lobbying à Bruxelles afin d’obtenir l’autorisation d’augmenter le déficit budgétaire de l’année en cours (7%). L’Union Européenne (UE) a refusé. Alors, pour maintenir le déficit à 3,8%, le gouvernement hongrois a mis en place des impôts de crise à destination des entreprises du secteur bancaire, des secteurs des télécoms et du commerce de détail. De plus, il a étatisé les fonds des caisses d’assurance vieillesse complémentaire (3 000 milliards de forints)." La suite sur le Journal francophone de Budapest
Hongrie : croissance révisée
vendredi 16 septembre 2011
Éboueur, une profession enviée
Étudier plusieurs années à l’université ne garantit plus forcément aujourd’hui un niveau de rémunération supérieur à celui d’emplois non qualifiés.
Plus de 1000 personnes ont récemment déposé leur candidature pour les 10 postes d’éboueur proposés par la société de traitement des déchets de Budapest (Fôvárosi Közterületfenntartó Vállalat). Si ce type d’emplois «stables» connaît un tel succès, c’est que le salaire brut atteint 130 000 forints, auxquels s’ajoutent des primes." La suite sur le Journal francophone de Budapest
Mes flâneries hongroises
Régulièrement, je vous emmènerai découvrir mes impressions itinérantes de la Hongrie. Chaussez vos baskets et suivez mon parti pris nomade.
C'est un Budapest entre Orient et Occident que je vais entrevoir aujourd'hui, dans un quartier souvent méconnu mais que j'aime beaucoup. Ma visite commence au croisement d'Apostol utca et Vérhalom utca avec un point de vue magnifique et inhabituel sur la ville, notamment sur les quartiers populaires d'Óbuda." La suite sur le Journal francophone de Budapest
Google fête la naissance d'Albert Szent-Györgyi
Google a créé un logo très fruitier ce vendredi. On y voit au premier plan deux belles oranges, et d'autres fruits en arrière-plan. Le moteur de recherche a imaginé en effet un Google Doodle qui rend hommage à celui qui a découvert la vitamine C. Le scientifique hongrois Albert Szent-Györgyi est né le 16 septembre 1893 et aurait donc eu 118 ans ce vendredi." La suite sur francesoir.fr
Albert Szent-Gyorgyi : Les oranges débordent de vitamine C!
"Ce vendredi 16 septembre 2011, Google change son logo habituel pour le remplacer par quelque chose de beaucoup plus orangé afin de souligner l'apport de Albert Szent-Gyorgyi.
Des oranges envahissent la page d’accueil de Google en ce 16 septembre 2011. Non, ce n’est pas pour souligner la vague orange du NPD devenue aujourd’hui un vague ruisseau (amis français, ne cherchez pas à comprendre la vague orange, même les québécois ne la comprennent pas tellement), ni même pour honorer les oranges de Floride qui ont passées un mauvais quart d’heure l’hiver dernier. Non. C’est plutôt pour souligner le 118ème anniversaire de naissance de Albert Szent-Gyorgyi. Voici donc le logo que l’on retrouve sur la page d’accueil de Google. " La suite sur technet.ameriquebec.net
jeudi 15 septembre 2011
21ème Festival du film de Beauvais-sur-Oise - Hongrie
15 -18 Octobre 2011
Des perles rares et restaurées des Archives Nationales de Hongrie, des films inédits, courts et longs, de jeunes cinéastes en leur présence, d'éminents représentants du 7è Art de ce pays, des conférences en images et en musiques (Listz, Bartok), des passerelles insolites avec Pianoscope, avec le conservatoire Eustache-du-Caurroy à la Maladrerie, avec CHB pour les enfants malades, des projections décentralisées, des avant-premières avec les équipes...
La Hongrie et son cinéma intensément à Beauvais en octobre !
LORANT DEUTSCH, parrain du Festival, d'origine hongroise. Il présente le 1er film MAZLI de Tamas Keményffy dans lequel il joue en hongrois. Le Festival offre une projection insolite à cet amateur de métro parisien (cf. son livre Metronome) : Kontroll, un film hongrois qui se déroule dans le métro de Budapest.
Lundi 17 octobre 18h et 20h30
L'ambassadeur du cinéma hongrois le plus connu au monde, le cinéaste ISTVAN SZABO, sera l'invité d'honneur de cette édition. Le festival célèbrera avec lui le 30è anniversaire de son film MEPHISTO qui reçut un Oscar et le Prix du Jury du festival de Cannes en 1981. En partenariat avec les Archives Nationales de Hongrie, une rétrospective quasi intégrale de son oeuvre est présentée pour la 1ère fois en France et à Beauvais. Ses films inédits en France de même que ses films internationalement célèbres seront aussi présents dans une exposition originale qui lui est consacrée. L'univers du cinéaste, très engagé dans la valorisation de la culture hongroise, questionne énormément sur la place de l'artiste aux prises avec l'Histoire en marche, avec son environnement politique.
De nombreux invités et amis lui rendent hommage
Samedi 15 octobre 2011 à 20h30 (cérémonie d'ouverture)
Quelques films :
La tentation de Vénus avec Glenn Close et Niels Arestrup
Adorable Julia avec Anette Bening et Jeremy Irons
Colonel Redl avec K. M. Brandauer
En 2012 : La porte avec Helen Mirren d'après le livre de Marta Szabo
MARTA MESZAROS, autre pionnière du cinéma (volontiers surnommée l'Agnès Varda hongroise), présente son dernier film inédit en France : The last report on Anna.
Dimanche 16 octobre 20h30
Deux autres films de la réalisatrice sur la thématique féminine qu'elle défend avec ardeur seront présentés pendant le festival (Adoption/ The Girl)
DIMANCHE 9 OCTOBRE 17H : dans le cadre de Pianoscope
Hommage décalé au compositeur hongrois Franz Liszt transformé en pop star par Ken Russel dans son film Lisztomania (Cinespace)
DIMANCHE 16 OCTOBRE // 17h-18h30
Musique hongroise Star du grand écran
Extraits de films, musiques de Bela Bartok, Gyorgy Ligeti... avec la collaboration de Vivien Villani, musicologue, enseignant.
A la Maladrerie en partenariat avec le Conservatoire Eustache-du-Caurroy
Programme de films rares restaurés des pionniers du cinéma hongrois
Dont un inédit de Alexander Korda (dit Sandor Korda) : The Golden Man 1917
Accompagnement musical en direct dans la salle.
Programme 1 - DIMANCHE 16 Octobre 14h30
-Keserű szerelem (1912, 8 mn) / Bitter love : Sandor Goth
-Aphrodité (1918, 1h30) : Alfréd Deésy
Programme 2 – SAMEDI 15 OCTOBRE 17h30
Fületlen gomb (1918, 17mn)/ Lost Button : Jeno Kemendy
The Golden Man (1917,1h25) /Az Aranyember - Sandor Korda
MERCREDI 19 OCTOBRE 14H
Projection de programmes choisis pour les enfants.
MARDI 20 OTOBRE 18H30 Festi-courts
Compétition de courts-métrages européens et hongrois
EXPOSITION
Et lectures sur Magda Szabo (écrivain hongroise entre autres de The Door adapté par Istvan Szabo au cinéma) et de son oeuvre
Bibliothèque Départementale de l'Oise
Programme complet
www.beauvaisfilmfest.com
Rens : 03 44 45 9000