"Avant même que la loi ne soit votée par le Parlement hongrois, l'Union européenne a fait savoir qu'elle pourrait la considérer comme illégale. L'Europe se serait-elle enfin décidée à contrer la politique raciste, vis-à-vis notamment de la minorité tzigane, du nationaliste Viktor Orban ? Non ! Ce qui la fait bondir est la mise en place d'un programme gouvernemental hongrois qui, censé protéger les emprunteurs, déplaît aux banques autrichiennes, mais aussi italiennes et allemandes.
Depuis 2000, ces banques, qui monopolisent le marché du crédit à la consommation en Hongrie, ont poussé les acquéreurs d'un logement ou d'une voiture à s'endetter en devises, surtout en francs suisses, en leur faisant miroiter des taux de crédit moins élevés. Mais avec la crise financière de 2008, le forint, la monnaie locale, a perdu de sa valeur tandis que le chômage explosait. Les emprunteurs ont été pris à la gorge. Et leur situation a empiré avec l'envolée du franc suisse sur fond de crise de l'euro. Leurs mensualités ont crû de 35 % depuis 2005. Et comme beaucoup ne peuvent plus payer, la banque met leur maison ou leur voiture aux enchères : une vente à vil prix qui le plus souvent n'éteint même pas la dette." La suite sur lutte-ouvriere-journal.org
jeudi 22 septembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.