"Miklos Jancso, une histoire hongroise d’Emile Breton. Yellow Now/Côté cinéma. 144 pages.
C’est un triple bienfait que la parution de ce petit livre, aux
toujours élégantes éditions Yellow Now. Bienfait que de remettre en
lumière un cinéaste majeur de la deuxième moitié du 20e siècle: après
avoir bénéficié d’une grande reconnaissance, voire d’une gloire déplacée
et lourde de malentendus dans les années 1960-1970, Miklos Jancso est
en effet entré dans une ombre d’indifférence, du moins de la part des
festivals, des critiques et des programmateurs occidentaux, dont rien
n’a pu le faire sortir, pas même sa mort le 31 janvier 2014, à 86 ans et
avec 33 longs métrages à son actif depuis 1958. Découvert hors de son
pays, la Hongrie, grâce aux Sans Espoirs (1965), il s’imposa
bientôt par la puissance expressive de son écriture de cinéaste.
Celle-ci est marquée notamment par l’utilisation de longs mouvements de
caméra en travelling enveloppant de multiples personnages, ce trait
stylistique, moins systématique qu’on l’a dit et utilisé de multiples
manières, finissant par devenir un effet de signature derrière lequel
disparaîtra la singularité des films, d’ailleurs inégaux." La suite sur slate.fr
jeudi 25 juin 2015
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