"Le Hongrois László Krasznahorkai réussit huit nouvelles obsédantes. Et nous happe dans un entre-deux politique flirtant avec le fantastique.
On sait peu de chose des personnages, si ce
n'est qu'ils sont employés du fisc, fonctionnaires de quelque
administration civile, ou officiers. De même leur environnement est-il
indécis : des villes, à coup sûr, qu'ils fuient pour des périphéries
industrielles lépreuses ou des bourgades de campagne rejointes après
d'interminables heures de train. Dans les huit nouvelles qui composent Sous le coup de la grâce,
l'écrivain hongrois László Krasznahorkai est fidèle aux atmosphères
étranges qu'il affectionne. On sent le danger qui guette bien qu'on ne
puisse l'identifier, on perçoit la méfiance que les hommes entretiennent
les uns vis-à-vis des autres, et le temps semble suspendu, comme après
l'effondrement d'un régime, ou l'avènement d'un autre, guère plus
recommandable." La suite sur telerama.fr
samedi 13 juin 2015
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