dimanche 13 novembre 2016

Amour (Szerelem) de Károly Makk en salles à partir du 21 décembre 2016



AMOUR

(Szerelem)

Un film de Károly MAKK


Prix du Jury du Festival de Cannes, 1971 / Prix de l'Office Catholique International du Cinéma et de l'Audiovisuel du Festival de Cannes, 1971

HONGRIE 1971 / 84 min / VOSTF / version restaurée numérique, DCP4K / N° de Visa : 38878

Distribution : CLAVIS FILMS – Mail : clavisfilms@gmail.com

Presse : Gilles Lyon-Caen – Tél : 06 64 35 57 58 – Mail : gilleslyoncaen.ap@gmail.com

Date de sortie en salle : 21 décembre 2016


Budapest 1953. Pendant les années staliniennes les plus dures en Hongrie. Le régime de Rákosi multiplie les arrestations arbitraires et de nombreux opposants sont enfermés en secret. Luca vit ainsi dans l’angoisse de ne pas savoir si son mari János est vivant ou non. Désirant protéger sa belle-mère malade, elle invente que son fils est en Amérique où il travaille sur un film. La vieille dame vit dans l’attente de la prochaine lettre contant les histoires invraisemblables de son fils devenu là-bas un cinéaste renommé. 
 
Károly Makk, cinéaste précurseur dans l’œuvre duquel on a vu germer la Nouvelle Vague hongroise, signe avec Amour un film poignant. Confronté à une censure rigoureuse, le réalisateur doit recevoir une autorisation gouvernementale pour tourner. Il lui faudra six ans pour l’obtenir. En 1971, Amour est présenté au Festival de Cannes, il remporte le Prix du jury et le cinéaste est acclamé par la critique.

Drame intimiste et délicat, Amour est un portrait de femmes. Le portrait de deux générations réunies par l’amour inconditionnel qu’elles portent à un époux, à un fils. Pour combattre l’absence de l’être aimé, il faut sans cesse réinventer. Ainsi, pour maintenir sa belle-mère en vie, Luca tisse un mensonge heureux.

En filigrane, c’est un film politique qui se dessine, décrivant les ravages arbitraires du totalitarisme. Pour se soulever contre un régime tyrannique, on résiste dans les maisons, dans les familles. On s’entraide, on protège les plus faibles.

Inspiré de deux nouvelles de l’auteur hongrois engagé Tibor Déry, Amour est un film fort et d’une grande pudeur.

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