"L’objectif déclaré de lutte contre le terrorisme a donné lieu en Hongrie à une série de mesures draconiennes.
Formulations imprécises, amalgames, élargissement des pouvoirs de surveillance. La Hongrie accumule les travers et renoncements.
En juin 2016, le président de la Hongrie János Áder a promulgué un train de mesures exceptionnelles et draconiennes pour lutter contre le terrorisme,
notamment un « sixième amendement » à la Constitution et des
modifications aux lois régissant la police, les services de sécurité
nationale et la défense. L’objectif déclaré était de rationaliser la
procédure de déclaration de l’état d'urgence. Ce train de mesures est
entré en vigueur le 1er juillet 2016.
Ce « sixième amendement » et les autres mesures reposent sur un concept
extrêmement vague – une situation de menace terroriste – qui n’est pas
défini. Mais en cas de déclaration de cette « situation de menace
terroriste », l’exécutif se voit conférer toute une panoplie de pouvoirs
incompatibles avec les obligations internationales de la Hongrie en
matière de droits humains. La « situation de menace terroriste » viole
le principe de légalité, lequel exige que la loi soit formulée en termes
clairs et sans ambiguïtés." La suite sur amnesty.fr
jeudi 2 février 2017
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