"Son seul guide : le plaisir. Réalistes ou abstraites, les photographies de Kertész sublimaient la modestie du quotidien. Cartier-Bresson le vénérait. Une rétrospective le consacre enfin.
Chaque fois qu'Henri Cartier-Bresson rencontrait à Paris ou à New York André Kertész, son aîné de seize ans, il s'agenouillait malicieusement devant lui en lui tendant son Leica pour qu'il le bénisse. Plus connu que lui, Henri Cartier-Bresson rendait là un juste hommage à un pionnier du photojournalisme. Un bien curieux journaliste cependant, qui exerce sa profession dans le Paris des années 1920. Il collabore à Vu, le grand journal illustré créé par Lucien Vogel, et à quantité de revues allemandes qui, dans cette décennie, inventent la presse magazine moderne. Et pourtant, André Kertész se fait un nom sans jamais prendre de photo d'actualité, ni d'événement politique, ni de fait divers ! Le tintamarre et les modes de son époque le laissent indifférent. « Je suis un amateur, dit-il, et j'entends le rester. Regardez les amateurs dont le seul but est de recueillir un souvenir : voilà de la photographie pure. »" La suite sur telerama.fr
dimanche 5 décembre 2010
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