"Depuis 2011, le producteur américano-hongrois Andrew G. Vajna a pris la direction du fond de financement du cinéma national. En imposant sa culture directement importée des blockbusters hollywoodiens, il a provoqué la colère des réalisateurs indépendants qui s’inquiètent pour leur avenir.
À 74 ans, Kende János a sa carrière derrière lui. Ce prolifique
directeur de la photographie a travaillé avec les plus grands et sa
filmographie remplit près de trois pages A4, qu’il exhibe fièrement.
Depuis 2003, ce petit homme au sourire malicieux a décidé d’arrêter son
travail et se consacre désormais uniquement aux cours qu’il délivre à
l’École supérieure de théâtre et de cinéma de Budapest. Mais la question
de son héritage le taraude. Sur son ordinateur, il fait défiler les
photos de ses élèves prises lors de tournages, laissant entrevoir des
visages souriants et juvéniles. « Aujourd’hui, il n’est plus possible
pour les jeunes cinéastes hongrois de travailler. Ils veulent tous
partir à l’étranger, aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest… Ici, il n’y a
pas assez d’argent, ils ne peuvent pas réaliser leurs films et ne
gagnent pas suffisamment« , regrette-t-il." La suite sur budapress.fr
samedi 21 mai 2016
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