"(Bruxelles) Les droits humains et l’État de droit en Hongrie ont fait
l’objet d’attaques soutenues depuis l’accession au pouvoir du Premier
Ministre Viktor Orbán, en 2010, révèle la FIDH dans un nouveau rapport publié aujourd’hui.
La FIDH exhorte le gouvernement hongrois à mettre fin à ces atteintes
répétées et demande une réaction forte et immédiate de l’Union
européenne, allant au besoin jusqu’à la mise en œuvre de l’Article 7 du
Traité sur l’Union européenne ; ce qui pourrait conduire à la suspension
de certains droits de la Hongrie au sein du Conseil de l’Union
européenne.
Le rapport de 84 pages
explique comment la nouvelle Constitution - la Loi Fondamentale – et
les quelque 600 lois et mesures adoptées depuis 2010 ont eu des
répercussions négatives sur les droits humains dans tous les secteurs de
la société et ont porté atteinte à la séparation des pouvoirs, rouage
essentiel de la démocratie et de l’état de droit. Tous les
contrepouvoirs, le judiciaire et le législatif, tout comme les médias et
la société civile, ont été systématiquement affaiblis ou placés sous le
contrôle de l’exécutif. Ils ne peuvent plus aujourd’hui assurer leur
rôle de contrepouvoir et garantir le contrôle démocratique. La plupart
des lois ont été adoptées avec des procédures accélérées qui contournent
les règles du jeu démocratique et limitent le débat parlementaire et
public ainsi que la participation des parties intéressées." La suite sur fidh.org
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