"Emboîtant le pas à son allié américain, le dirigeant conservateur hongrois, Viktor Orban, promet des “punitions sévères” aux membres du mouvement antifa, désormais classé “organisation terroriste”. Selon lui, il s’agit d’une mesure sécuritaire. Mais dans les rangs de l’opposition, on dénonce une offensive politiquement motivée.
Le 26 septembre, quatre jours après Donald Trump, Viktor Orban classait comme “organisation terroriste” le mouvement antifa. “La haine et la violence frappent à nos portes. […] Nous devons tuer dans l’œuf la politique de la violence si nous voulons préserver la paix en Hongrie”, justifie le Premier ministre magyar, cité par la radiotélévision publique MTVA. Son ministre des Affaires étrangères plaide pour une généralisation européenne de cette classification, développe MTVA.
Le décret, promettant des “punitions sévères”, invoque notamment “des violences flagrantes commises à Budapest entre le 9 et le 11 février 2023 par des groupes étrangers liés à l’idéologie antifa”, relate Index. Le texte déplore aussi la “suspension de la procédure pénale contre l’un des auteurs en raison de son mandat européen”, référence à la militante italienne Ilaria Salis, soupçonnée d’avoir violenté des néonazis et libérée de prison après son élection, en juin 2024.
“Le mouvement antifa vise la Hongrie, dirigée par un gouvernement de droite”, dénonce Magyar Nemzet. “En mars, des militants antifascistes grecs ont attaqué l’ambassade de Hongrie à Athènes. […] Au printemps, des militants de gauche dont des antifas perturbaient l’événement organisé à Bruxelles par le Mathias Corvinus Collegium [universit...." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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