"La 8e édition du Budapesti Klasszikus Film Marathon, consacré au patrimoine international et organisé par l’Institut National du Film, fêtait du 16 au 21 septembre les 130 ans du cinéma. Et nous a rajeunis d’autant !
C’est l’une des plus belles salles de cinémas du monde : l’Urania à Budapest peut facilement rivaliser avec le Chinese Theatre de Los Angeles en terme de lustres et chantournés, dorures, moulures, et autres pâtisseries et tapisseries murales. Et la beauté et la qualité de sa projection ne sont pas en reste ! Après Il cinema ritrovato en juin à Bologne et avant le Festival Lumière en octobre à Lyon, ce rendez-vous dédié aux films restaurés déployait du 16 au 21 septembre sa 8e édition. Plusieurs petites salles en son sous-sol et d’autres dans la ville complétaient les possibilités d’accueil de ces six jours de liesse sur pellicule. En cette année où le cinéma, le cinématographe Lumière et la firme Gaumont fêtent leurs cent trente ans, il y avait de quoi faire. Programme dodu, donc.
Ouverture en grande pompe avec Being Julia/Adorable Julia (2004) d’István Szabó, adapté d’une pièce de Sommerset Maugham sur une comédienne de théâtre interprétée avec ferveur par Annette Benning. Ce n’est pas le meilleur de son auteur, mais il est plaisant et nous fit constater que les applaudissements magyars procèdent bien différemment des nôtres, par vagues rythmiques montantes et descendantes tout à fait envoûtantes. István Szabó, né à Budapest il y a 87 ans, réalisateur adulé de Colonel Redl et Mephisto, semblait aussi ému de cet hommage sonore après le générique final que la foule autour de lui rassemblée." La suite sur bande-a-part.fr
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