mercredi 2 novembre 2016

« DOM DO DOM ! » De Ervin Lázár et « La Naissance du Carnaval » de Nicolas Ducron à l’Atelier de la Bonne Graine du 5 au 30 novembre 2016 - mercredi, samedi, dimanche -

DOM DO DOM !
De Ervin Lázár
Traduction Joëlle Dufeuilly (Éditions La Joie de Lire)
Conte moderne d’Europe de l’Est - Dessins, ombres et disques vinyles.
À partir de 5 ans
Mise en scène Isabelle Hazaël
Scénographie Karine Lémery
Musiques Csaba Palotaï
Bruitages Laure Arto
Chorégraphie Edith Christoph
Lumière Julien Bony
Avec Isabelle Hazaël et Karine Lémery

Extraits de DOM DO DOM ! from compagnie.auriculaire@gmail.com on Vimeo.

Ce jour-là, Micamaca, l’illustre chat, ​est ​part​i en​ ville​ faire son boulot :​ sonner à la porte de celui qui est trop souvent visité par la tristesse, et​ lui propose​r​ de le suivre dans la Forêt Maboule au Carré, car là-bas, au bout de quelques jours, tout ira mieux.
Tous sont venus vivre dans la Forêt Maboule au Carré pour échapper à la tristesse. Voilà un ours qu’on appelle Domdodom parce qu'il ne sait dire qu’une seule phrase « Dom do dom », rien d'autre. Mais on comprend parfaitement tout ce qu’il veut dire. Voilà aussi un cheval trop bleu, un lion, artiste de cirque, un peu vieux, un lapin au cerveau plus rapide que l’éclair, un monstre au cœur tendre, deux chats et un sapin qui sait marcher. Ils inventent ensemble un monde de liberté, un monde joyeux où l’on réfléchit dans le vacarme et la bonne humeur. Ils s’enflamment pour l’affaire du concours de poésie, la course de vitesse, ou encore la déclaration du droit de galipetter.

Ervin Lázár a écrit DOM DO DOM ! en 1985, en Hongrie. Pour que la censure ne puisse s’accrocher à rien, il use de métaphores et d’humour, ce qui donne une jubilation très spectaculaire à son écriture. S’embarquer avec DOM DO DOM !, c’est partager cette jubilation, échapper à la tristesse, regarder le monde autrement, y voir de la beauté, de l’élégance. C’est aussi inclure le nouvel arrivant, comme s’il était là depuis toujours.

Sur scène une conteuse et une scénographe, tout se fabrique à vue, pour embarquer le spectateur, créer une intimité, partager la "construction de la fiction". Nous racontons cette histoire avec des dessins, des ombres et des disques vinyles.


La compagnie Auriculaire est à l’Atelier de la Bonne Graine du 5 au 30 novembre 2016

- mercredi, samedi, dimanche -

« DOM DO DOM ! » (nouvelle création) à 15h

« La Naissance du Carnaval » (reprise, création H3P) à 17h

La compagnie Auriculaire - www.compagnie-auriculaire.com

L’Atelier de la Bonne Graine, petite salle dédiée au jeune public et à la marionnette, Paris 11 - www.atelierbonnegraine.fr/agenda

N'hésitez pas à réserver, la jauge est petite.
La Naissance du Carnaval
Fable pour valise et marionnettes
À partir de 5 ans
Texte, musique et mise en scène Nicolas Ducron
Marionnettes, valise et masque Martha Roméro
Lumières François Vallée
Régie Macha Iordanoff
Comédienne Isabelle Hazaël

Un soir de tempête, une vieille marchande de crevettes reçoit la visite de la faucheuse et négocie un délai avec elle. Cinq jours lui suffiront pour organiser une immense fête. On se déguisera, on portera des masques. Ainsi personne ne reconnaîtra personne. La faucheuse, déboussolée dans la cohue, repartira, furieuse de n'avoir pas retrouvé Philippine. La vieille dame, en trompant la mort, aura inventé le carnaval et permis, un jour durant, aux riches et aux pauvres de faire la fête ensemble.


Extraits de presse
Télérama - Françoise Sabatier-Morel - " T T T " - Et si le carnaval avait été inventé par une vieille marchande de crevettes de Boulogne-sur-Mer ? C'est en voulant échapper à la Grande Faucheuse que Philippine imagine et organise, avec ses amies et les femmes des marins, une grande fête costumée réunissant dans une même assemblée les riches et les pauvres… Cette « fable pour valise et marionnettes » réussit, dans un espace aussi réduit qu'une valise, à évoquer les bords de mer, l'iode, les embruns, le défilé chamarré, mais aussi l'effroi de Philippine face à la mort…
Le Point - Nedjma Van Egmond - De décors peints en figurines aux mille costumes (des merveilles créées par Martha Roméro), on passe du Bistrot de la marine à la mer grise et déchaînée du Grand Nord, de la modeste demeure de Philippine à l'intérieur cossu d'un bourgeois. C'est une fable magnifique, poétique et foisonnante que celle écrite et mise en scène par Nicolas Ducron. La scène du carnaval où Philippine échappe à la mort, dans une marée de masques colorés - qui rappellent Ensor - et une musique tourbillonnante, est de toute beauté.
Lamuse - Isabelle d'Erceville - Remarquable et captivant ! Sur scène, une simple valise, qui va se révéler être une vraie malle aux trésors, elle devient une table, un castelet, avec des décors à la manière d’un livre d’images. 

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