Par Pierre Waline
"Ce 4 novembre, journée nationale de deuil, les Hongrois honoraient la mémoire de leurs compatriotes tombés lors de la révolution de 1956. C’est en effet le 4 novembre 1956 que les chars russes pénétraient à l’aube dans la capitale hongroise pour écraser le soulèvement.
A cette occasion était donné le Requiem de Verdi au théâtre Erkel. Certes, une salle qui, avec ses quelque 2 700 places, n’offre pas l’intimité ou du moins le recueillement qui sied à l’oeuvre. Mais, s’agissant de Verdi, le côté dramatique, pour ne pas dire spectaculaire, de son Requiem ne jurait en définitive pas tant avec l’environnement, voire s’y prêtait, d’autant que la scène, tapissée de noir, offrait un décor sobre et retenu.
Comme on sait, c’est pour honorer une commande passée auprès de
plusieurs compositeurs pour l’écriture d’une messe à la mémoire de
Rossini que Verdi entama la composition de son Requiem, écrivant pour l’occasion le Libera me qui
ponctue aujourd’hui l’oeuvre. Mais ce ne sera que cinq années plus tard
que le compositeur s’attellera vraiment à la tâche, cette fois à la
mémoire de son ami, le poète Alessandro Manzoni, dont la disparition
l’avait profondément bouleversé." La suite sur francianyelv.hu
samedi 5 novembre 2016
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