"Face aux atteintes à la démocratie du premier ministre hongrois, le
puissant Parti populaire européen oscille entre sanction et
temporisation. Une tiédeur qui illustre la crise d’une droite européenne
pétrifiée par les populismes.
Jusqu’au dessert, tout allait bien. C’est au moment où les mignardises sont arrivées que
le sujet Viktor Orban s’est invité à table. Dès que le nom du premier
ministre ultraconservateur hongrois est lâché, les trois eurodéputés de
la droite française, qui déjeunaient jusqu’ici paisiblement dans un des
salons du Parlement européen de Strasbourg, n’ont pu s’empêcher
d’échanger des remarques acerbes.
Après une longue justification alambiquée sur les mérites de la
politique migratoire du Magyar, le Nîmois Franck Proust, assène que de
toute façon « sur les marchés à Perpignan et à Montpellier, on ne parle pas beaucoup d’Orban. – Arrête avec ton Viktor Orban. À Lyon, on en parle », explose à sa droite, Françoise Grossetête, élue aussi bourgeoise, modérée et pro-européenne que sa ville d’origine.
Divisions quant au sort d’Orban
« À Marseille, on n’en parle pas », coupe, débonnaire et rigolard, Renaud Muselier. Pour ce médecin, « dans
la mesure où la maladie est incurable, il vaut mieux garder le malade
chez soi pour le soigner plutôt que le laisser dans la nature pour
disséminer son mal. – Mon opinion n’a pas changé et elle diffère de certains discours qu’on vient d’entendre », rétorque sèchement la Lyonnaise, devant des journalistes amusés de ces divisions étalées au grand jour." La suite sur lemonde.fr (article payant)
dimanche 4 novembre 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.