FFemme au coq, vers 1955 Mine de plomb et crayons de couleur..Signée en bas à droite.20.5 x 31 cm
Réalisé avec une mine 2h permettant de travailler les détails complexes et des crayons de couleurs, ce dessin de Rozsda appartient à sa modalité : « Crayon hyper fin » dont le Musée d’Art Moderne de Paris a acquis en 1958 une œuvre de même technique intitulée « Aurore ».
« Femme au coq » est enregistré dans l’inventaire de l’œuvre de Rozsda sous le numéro ER-AG-5751. La coupole comme décor à cet accouplement si disparate nous ramène à Maldoror à qui le grand ami de Rozsda, Marcel Jean, avait dédiè une étude remarquable à la fin de la guerre.
En 1955, bloqué à Budapest et empêché de peindre par le stalinisme, Rozsda dessinait intensément la nuit pour poursuivre l’élaboration d’une œuvre intégrant l’automatisme surréaliste. Ce n’est que début 1957, après l’écrasement de la révolution hongroise, qu’il pourra s’installer de nouveau et cette fois définitivement à Paris où son œuvre atteindra sa pleine maturité sous l’effet de ses rencontres avec André Breton, Raymond Queneau et Jorge Luis Borges. Deux dessins de Rozsda datant de 1959-1960 ont été présentés en 2024 par le Centre Pompidou dans le cadre de la grande exposition du Centenaire du Surréalisme.
Patrice Conti, Chantal Hourcade et José Mangani
Coprésidents de l’Association des Amis d’Endre Rozsda
« Femme au coq » est enregistré dans l’inventaire de l’œuvre de Rozsda sous le numéro ER-AG-5751. La coupole comme décor à cet accouplement si disparate nous ramène à Maldoror à qui le grand ami de Rozsda, Marcel Jean, avait dédiè une étude remarquable à la fin de la guerre.
En 1955, bloqué à Budapest et empêché de peindre par le stalinisme, Rozsda dessinait intensément la nuit pour poursuivre l’élaboration d’une œuvre intégrant l’automatisme surréaliste. Ce n’est que début 1957, après l’écrasement de la révolution hongroise, qu’il pourra s’installer de nouveau et cette fois définitivement à Paris où son œuvre atteindra sa pleine maturité sous l’effet de ses rencontres avec André Breton, Raymond Queneau et Jorge Luis Borges. Deux dessins de Rozsda datant de 1959-1960 ont été présentés en 2024 par le Centre Pompidou dans le cadre de la grande exposition du Centenaire du Surréalisme.
Patrice Conti, Chantal Hourcade et José Mangani
Coprésidents de l’Association des Amis d’Endre Rozsda
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