"Hausse des salaires et des pensions, exemptions d'impôts… Le Premier ministre hongrois multiplie les mesures électoralistes à l'approche des législatives du printemps, qui s'annoncent difficiles pour son parti. Budapest a dû dégrader ses prévisions de déficit budgétaire en conséquence.
En Hongrie, l'approche des élections commence à coûter cher aux finances publiques. Le gouvernement populiste de Viktor Orban a fait savoir, mardi, qu'il ne parviendrait pas à réduire son déficit budgétaire dans un horizon prévisible, contrairement à ce qui était prévu jusqu'à présent. Le déficit atteindra 5 % du PIB cette année et l'an prochain, soit le même niveau que l'an dernier, a annoncé le ministre de l'Economie.
L'objectif précédent, 4,3 % en 2025, n'était pas tenable. « Le message est que, étant donné la situation macroéconomique actuelle et les dernières mesures économiques annoncées, le gouvernement ne peut pas réduire le déficit », résume Peter Virovacz, économiste chez ING, dans une note publiée mardi.
Finances publiques dégradéesD'une part, l'économie hongroise cale. Le PIB ne devrait pas augmenter de plus de 0,5 % cette année, une performance particulièrement mauvaise pour un pays d'Europe centrale - la Pologne dépasse les 3 % de croissance. D'autre part Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010, multiplie les cadeaux électoraux alors que les prochaines législatives, en avril, s'annoncent difficiles pour lui : de nombreux sondages donnent son principal opposant, le pro-européen Peter Magyar, vainqueur." La suite sur lesechos.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.