"La rupture des négociations avec le FMI et l’UE au sujet de l’indépendance de la banque centrale l'a démontré : le gouvernement de Viktor Orbán applique aussi sa "révolution nationale" à l’économie. Mais les bases de cette politique sont erronées, souligne un économiste.
Le second règne de Viktor Orbán est marqué par la volonté de briser l’idéologie qui domine la Hongrie depuis la chute du régime communiste. Tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait tend vers ce but. L’idée conductrice des vingt dernières années était la "modernisation". La "souveraineté", elle, n’était qu’une toile de fond, un simple mirage.
Le but du second gouvernement Orbán – le premier a duré de 1988 à 2002 – est donc de reconstruire le pouvoir souverain qui se serait désintégré ces huit dernières années [sous les gouvernements socialistes-libéraux].
L’objectif de son projet est donc la création d’un capitalisme hongrois. La politique économique en apparence sans tête ni queue de son ministre de l’Economie ne sert en fait qu’à lui fournir des munitions pour la destruction du réseau qui continue de tenir les rênes de l’économie. Pour le reste, le projet d’Orbán est très simple : le capitalisme hongrois ne peut exister sans capitaux hongrois, notamment les capitaux financiers." La suite sur presseurop.eu
vendredi 23 décembre 2011
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