Éditeur : L’Harmattan
Nombre de pages prévues : 180 Prix public : 30 €
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Chèque à établir à l’ordre d’Anna Stein, 23 Passage Choiseul 75002 Paris
Les artistes contemporains sont souvent vus et présentés à leur époque d’une manière univoque. C’est « l’ici et maintenant » qui les détermine sur les bases de leur période la plus vaste et la mieux connue. C’est aussi l’artiste lui-même qui y contribue, puisque ce sont ses œuvres les plus récentes qui font l’objet de son nouvel amour et sont favorisées, tandis que celles des époques plus anciennes sont reléguées poussiéreuses dans les coins obscurs de l’atelier.
Ceux qui connaissent les œuvres d’Anna Stein, peintre d’origine hongroise des derniers 20 à 30 ans, les identifient aisément à une sorte de peinture abstraite- gestuelle- à un expressionnisme abstrait qu’elle dit elle-même « baroque contemporain ». Ceci est finalement caractéristique de cette dernière période s’accomplissant par un style figuratif abstrait dont la base est une mythologie individuelle. C’est évident, car c’est sa période la plus riche en œuvres, et artistiquement la plus féconde. Cependant peu sont ceux qui savent que l’œuvre et l’atelier d’Anna Stein cachent d’autres trésors.
Les œuvres de ses périodes précédentes, non- moins accomplies, appartiennent à l’avant-garde des années 60, créations brillantes de l’abstrait lyrique et de l’art brut et de l’expressionnisme abstrait. Pourquoi sont elles si peu connues, la réponse est donnée par la biographie de l’artiste.
Extrait du livre en cours de réalisation :
« La peinture d’Anne Stein de la fin des années 60 et jusqu’au milieu des années 70 se rattache à la période majeure de l’expressionnisme abstrait. Presque tous ses tableaux sont habités par des émotions et des pulsions de grande intensité.
Comme des contrepoints à des taches puissantes, des gris, des noirs, des marrons, parfois des formes géométriques, ce sont des rouges, des oranges, des garances incandescentes, situées au centre de la toile. Ces tableaux sont des cris pour se dépasser, pour se libérer, pour exprimer son désir de sa réalisation. »
Le but de l’historienne d’art Vali Fekete en élaborant cette monographie, c’est justement de dévoiler ces œuvres.
Ce livre, au-delà de la sélection et de l’interprétation des œuvres les plus connues d’Anna Stein sur près de 200 pages, présente et fait découvrir les périodes peu connues de l’artiste, avec 70 reproductions de couleurs, en trois langues : Français, Anglais, Hongrois.
Extrait du livre en cours de réalisation :
Au cours de ses études à l’École des Beaux Arts de Paris, elle a dû être influencée par les artistes de l’École de Paris, « les jeunes traditionalistes » (Bazaine, Estève, Manessier) Une tendance qui partant des travaux des impressionnistes, tout en gardant les principes de la composition européenne, libérait les formes, les rythmes décoratifs des couleurs.
Puisque cette tendance était très importante dans les années 40 à 50 dans la peinture française, elle a dû imprégner la jeune artiste au cours du développement de sa trajectoire. On décèle ses traces sur certains de ses autoportraits, des paysages, dans certaines œuvres à thème mythologique, des formes concrètes apparaissant et des personnages constitués de taches rythmées de couleurs.
Vers la fin des années 90 son attention est de plus en plus attirée par l’interrogation sur ses origines. Sur ses tableaux apparaissent des personnages sans visages des ancêtres sortant du tunnel sombre du passé, représentant le poids difficile de la filiation. Cette période d’un certain point de vue reprend des éléments des décennies précédentes de l’abstraction lyrique, une peinture gestuelle, devenant l’essence de la mythologie individuelle du baroque contemporain. Faisant face aux ancêtres et par l’évocation des aïeuls, elle parvient à la création d’une sorte d’image de divinité individuelle. Ces tableaux sont caractérisés par une construction diagonale des fresques avec des figures formées de contours re-redessinées, des taches sombres et d’un ensemble de lignes de couleurs fortes.
L’auteur
Vali Fekete critique d’art fut pendant sept ans la correspondante parisienne du magazine hongrois des beaux-arts, Új Művészet. Elle est auteur de la revue d’art contemporain Balkon et aussi rédactrice du magazine critique Echo. Aujourd’hui, elle est directrice et rédactrice en chef du magazine culturel hongrois Kikötő Online.
E-mail : stein.anna(AT)wanadoo.fr
Site : Anna Stein-Artotal
Les artistes contemporains sont souvent vus et présentés à leur époque d’une manière univoque. C’est « l’ici et maintenant » qui les détermine sur les bases de leur période la plus vaste et la mieux connue. C’est aussi l’artiste lui-même qui y contribue, puisque ce sont ses œuvres les plus récentes qui font l’objet de son nouvel amour et sont favorisées, tandis que celles des époques plus anciennes sont reléguées poussiéreuses dans les coins obscurs de l’atelier.
Ceux qui connaissent les œuvres d’Anna Stein, peintre d’origine hongroise des derniers 20 à 30 ans, les identifient aisément à une sorte de peinture abstraite- gestuelle- à un expressionnisme abstrait qu’elle dit elle-même « baroque contemporain ». Ceci est finalement caractéristique de cette dernière période s’accomplissant par un style figuratif abstrait dont la base est une mythologie individuelle. C’est évident, car c’est sa période la plus riche en œuvres, et artistiquement la plus féconde. Cependant peu sont ceux qui savent que l’œuvre et l’atelier d’Anna Stein cachent d’autres trésors.
Les œuvres de ses périodes précédentes, non- moins accomplies, appartiennent à l’avant-garde des années 60, créations brillantes de l’abstrait lyrique et de l’art brut et de l’expressionnisme abstrait. Pourquoi sont elles si peu connues, la réponse est donnée par la biographie de l’artiste.
Extrait du livre en cours de réalisation :
« La peinture d’Anne Stein de la fin des années 60 et jusqu’au milieu des années 70 se rattache à la période majeure de l’expressionnisme abstrait. Presque tous ses tableaux sont habités par des émotions et des pulsions de grande intensité.
Comme des contrepoints à des taches puissantes, des gris, des noirs, des marrons, parfois des formes géométriques, ce sont des rouges, des oranges, des garances incandescentes, situées au centre de la toile. Ces tableaux sont des cris pour se dépasser, pour se libérer, pour exprimer son désir de sa réalisation. »
Le but de l’historienne d’art Vali Fekete en élaborant cette monographie, c’est justement de dévoiler ces œuvres.
Ce livre, au-delà de la sélection et de l’interprétation des œuvres les plus connues d’Anna Stein sur près de 200 pages, présente et fait découvrir les périodes peu connues de l’artiste, avec 70 reproductions de couleurs, en trois langues : Français, Anglais, Hongrois.
Extrait du livre en cours de réalisation :
Au cours de ses études à l’École des Beaux Arts de Paris, elle a dû être influencée par les artistes de l’École de Paris, « les jeunes traditionalistes » (Bazaine, Estève, Manessier) Une tendance qui partant des travaux des impressionnistes, tout en gardant les principes de la composition européenne, libérait les formes, les rythmes décoratifs des couleurs.
Puisque cette tendance était très importante dans les années 40 à 50 dans la peinture française, elle a dû imprégner la jeune artiste au cours du développement de sa trajectoire. On décèle ses traces sur certains de ses autoportraits, des paysages, dans certaines œuvres à thème mythologique, des formes concrètes apparaissant et des personnages constitués de taches rythmées de couleurs.
Vers la fin des années 90 son attention est de plus en plus attirée par l’interrogation sur ses origines. Sur ses tableaux apparaissent des personnages sans visages des ancêtres sortant du tunnel sombre du passé, représentant le poids difficile de la filiation. Cette période d’un certain point de vue reprend des éléments des décennies précédentes de l’abstraction lyrique, une peinture gestuelle, devenant l’essence de la mythologie individuelle du baroque contemporain. Faisant face aux ancêtres et par l’évocation des aïeuls, elle parvient à la création d’une sorte d’image de divinité individuelle. Ces tableaux sont caractérisés par une construction diagonale des fresques avec des figures formées de contours re-redessinées, des taches sombres et d’un ensemble de lignes de couleurs fortes.
L’auteur
Vali Fekete critique d’art fut pendant sept ans la correspondante parisienne du magazine hongrois des beaux-arts, Új Művészet. Elle est auteur de la revue d’art contemporain Balkon et aussi rédactrice du magazine critique Echo. Aujourd’hui, elle est directrice et rédactrice en chef du magazine culturel hongrois Kikötő Online.
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