Conservateur, nationaliste et fort d'une majorité des deux tiers au parlement, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, n'est pas loin de franchir la ligne jaune, après avoir déjà provoqué Bruxelles il y a un an, avec sa loi très controversée sur les médias.
Il refuse ainsi d'amender deux projets de loi comme le lui a demandé par écrit, la semaine dernière, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Vendredi, en dépit des avertissements de Bruxelles, le Parlement hongrois a voté la « loi sur la stabilité économique ». Conformément au Pacte de stabilité et de croissance, elle inscrit dans la Constitution une obligation de désendettement, mais elle impose aussi une majorité des deux tiers des voix au Parlement pour changer la fiscalité et notamment le taux unique d'imposition sur le revenu (16 % actuellement). Autrement dit, si l'opposition gagnait les prochaines élections, elle aurait les plus grandes difficultés à réformer l'impôt sur le revenu. Viktor Orban reste sourd aux mises en garde de Bruxelles sur le caractère antidémocratique de la mesure, en soulignant que les questions fiscales sont une compétence nationale et non communautaire..." La suite sur lesechos.fr
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