"Le cinéma de Béla Tarr analysé par Rancière dans un essai concis et pertinent.
Article de Kamel Bouknadel
« Pourquoi faire un film de plus sur une histoire qui est, en son principe, toujours la même ? »
Jacques Rancière ne pouvait trouver meilleur point de départ pour exprimer le dilemme qui parcourt la filmographie de Béla Tarr, cinéaste du pessimisme absolu, de la fin des mondes. Avec Le Cheval de Turin, film ultime du Hongrois – au sens de dernier film mais aussi d’œuvre-somme des obsessions formelles et stylistiques de l’artiste –, se referme de façon magistrale une œuvre en forme de « voyage avec retour et point de départ ».
Alors que ce dernier film célébré à la Berlinale 2011 est considéré par de nombreux spectateurs et critiques comme le film de l’année – sans doute pour ne pas passer à côté du phénomène du dernier film – et que le Centre Pmpidou organise une rétrospective autour du cinéaste, Capricci publie Bela Tarr, le Temps d’Après, parcours critique de l’œuvre du cinéaste par le philosophe Jacques Rancière. Fidèle à son habitude, l’éditeur parisien publie un ouvrage court mais dense dans lequel Rancière pénétre la nébuleuse cinématographique du réalisateur de Satantango pour livrer un décryptage, une vision savante et esthétique d’une filmographie vieille de trente-quatre ans tenant inlassablement le même mouvement." La suite sur iletaitunefoislecinema.com
Béla Tarr, le Temps d'Après de Jacques Rancière, éditions Capricci, collection « Actualité critique »
jeudi 22 décembre 2011
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