"Pourquoi écrire dans un journal francophone d’un livre écrit en hongrois et qui traite de la Roumanie ? Parce que le livre est très intéressant et beaucoup de nos lecteurs lisent en hongrois.
Présentation du livre : La malédiction du trésor volé est un roman de Béla Nóvé qui traite de l’histoire de la Transylvanie du siècle dernier, donc de la Roumanie communiste et sa police secrète, la tristement célèbre Securitate. Par les destins parallèles ou croisés des Transylvains, les aspirations, les luttes et les échecs des générations, il nous plonge dans des petites communautés multiethniques encore largement rependus de Transylvanie. Ses héros sont les survivants et les victimes innocentes de guerres perdues, de révolutions et de dictatures : des juifs condamnés aux travaux forcés, des aristocrates déportés, des Saxons de Transylvanie exilés ou envoyés au Goulag, des bergers roumains et des gitans nomades, qui, d'une manière ou d'une autre, tentent tous de survivre aux épreuves de décennies de terreur et de misère, en se trahissant ou en s'accrochant secrètement les uns aux autres avec héroïsme. Le trésor volé est un bijou flamand du Moyen Âge qu’une malédiction suit, touchant chaque propriétaire à travers les générations, y compris un officier de la sécurité d'État qui l’a détourné. Une certaine satisfaction ne viendra qu'en 1989, lors du Noël sanglant de la révolution roumaine, lorsque Ioana Elias, une étudiante qui avait émigré en France en 1968, revient après vingt ans dans sa ville natale, Brasov, siège historique des Saxons, à bord d'un convoi humanitaire en provenance de Nice.
Présentation de l’auteur : Béla Nóvé est historien, écrivain, réalisateur de documentaires. Né en 1956, il vit à Budapest. Depuis 1977, il a publié de nombreux articles, études, recueils de sources et monographies, a été scénariste, dramaturge et réalisateur d'une douzaine de documentaires et d'émissions pour la télévision. À partir de 1980, membre actif de l'opposition démocratique hongroise, il a publié des samizdats, notamment les premières traductions hongroises de George Orwell et Arthur Koestler, il a entretenu des relations étroites avec l'émigration occidentale et les organisations de défense des droits de l'homme Helsinki Watch et Amnesty International. Au début du millénaire, il a donné des cours d'histoire culturelle et de théorie de l'art à des étudiants américains et hongrois de niveau master (ELTE-UCLE Central European Studies ; MOME Moholy-Nagy University of Art and Design). Au cours des dernières décennies, il a mené des recherches approfondies en Hongrie et à l'étranger sur les sources encore inexplorées de l'histoire de l'émigration hongroise. À l'automne 2016, il a publié un documentaire et une monographie indépendante intitulés « Patria nostra» concernant des adolescents réfugiés de 1956 dans la Légion étrangère française. La deuxième édition augmentée de son manuel sur l'histoire de l'émigration sera publiée début 2026 par la Bibliothèque nationale Széchényi." La suite sur jfb.hu
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